CE QUE JE CROIS
"il est plus facile de proclamer l'égalité que de la réaliser"
 
31 déc. 2006
Saddam pendaisoncliquez sur l'image.

La sentence a été exécutée, le dictateur n’est plus.
Pourtant que de zones d’ombre et beaucoup de questions demeurerons sans réponses.
Il restait tant à faire, plusieurs procès aurait du voir le jour : celui des opposants assassinés, du massacre de la population Kurde et plus au Sud des Chites de Nadjaf
Pourquoi tant de précipitation, quelles on sont les causes ?
Le dictateur est resté muet tout au long de son procès, son avocat a été assassiné à cela
S’ajoute un procès en dent de scie, des milliers de civils morts sous les bombes d’une guerre civile que refuse d’admettre l’administration américaine, une région en proie à un embrasement totale, qui bouleverserai la géopolitique et redéfinirai nos alliances.
Sans parler de la situation à l’intérieur même de l’Irak entre d’une part les Sunnites et les Chites ,qui se déchirent pour le pouvoir et ses voisins Iran et Arabie Saoudite qui n’hésiterons pas à s’engager pour apporter secours aux leurs .
Même au sein de notre formation le débat s’agite, entre les partisans pro guerre et ceux qui auraient souhaités que le tribunal international puisse jouer un rôle dans le jugement de Saddam Hussein au lieu de cette mascarade, bien mal ficelée et qui tombe le jour d’une fête religieuse musulmane importante, au risque d’être accuser de provocation.
Chaque jour des centaines de femmes, enfants, vieillards meurent sous les bombes aveugles de ces fauteurs de guerre et ou on ne sait ou s’arrêtera l’escalade.
En cette fin d’année, beaucoup se réjouisse de cette situation, j’ai pour ma part un gout amer et un profond sentiment d'échec quant à cette tragédie.
La démocratie est en marche selon Bush, a-t-il déclaré à propos de l’exécution du dictateur
Je n’ai pas la même vision de la démocratie que ce monsieur, néanmoins on peut espérer
Que cette nouvelle année verra un espoir de paix dans cette région du monde.

l'Europe doit se mobiliser afin d'être une alternative et proposer des solutions aux conflits du moyen orient, son impuissance laisse le champ aux marchands de canons, elle doit prendre l'initiative et de tout son poids amener les belligérants à la table des négociations.

la France peut être celle qui ramènera les protagonistes à mesurer l'étendue des dégâts, dont les populations sont las de l'escalade de la violence et n'ont que pour avenir pleurs et sang.




posted by Fawzi. Benabdallah dimanche, décembre 31, 2006  
 
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24 déc. 2006

Le "3e homme"de la gauche est mort.

Robert Fabre, le fondateur du Mouvement des Radicaux de gauche, s'est éteint samedi à l'âge de 91 ans. Ses obsèques auront lieu mardi.

L'ancien président du Mouvement des Radicaux de gauche, Robert Fabre, s'est éteint samedi après-midi 23 décembre à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron), sa ville natale dont il avait été le maire pendant trente ans, a-t-on appris auprès de son entourage. Il était âgé de 91 ans.
Né le 21 décembre 1915, il avait présidé le Mouvement de la gauche radicale-socialiste -devenue le Mouvement des Radicaux de gauche- pendant six ans à compter de 1972. c'est à cette date qu'il avait signé avec François Mitterrand et Georges Marchais un programme commun de gouvernement de la gauche.
Maire de Villefranche-de-Rouergue de 1953 à 1983, conseiller général de l'Aveyron de 1955 à 1980, il avait été également député de l'Aveyron de 1962 à 1980.
Chargé par le président de la République d'une mission sur les problèmes de l'emploi (1978), il avait été nommé médiateur de la République en 1980, fonction qu'il avait occupée jusqu'en 1986, avant d'être membre du Conseil constitutionnel à partir de cette date pendant neuf ans.

Chevalier de la Légion d'honneur

Chevalier de la Légion d'honneur, il avait notamment signé les ouvrages "Quelques baies de genièvre" (1976) et "Toute vérité est bonne à dire" (1978).
Ses obsèques doivent avoir lieu mardi prochain à la collégiale de Villefranche-de-Rouergue, a-t-on appris auprès de sa famille.
Samedi soir, Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de la gauche, dénomination actuelle du MRG, a rendu hommage à cet "homme de conviction".
C'était "un homme de courage, il l'a formidablement montré lorsqu'il n'a pas hésité -ce qui a été à l'époque un tremblement de terre chez les radicaux- à faire scission pour ne pas suivre Servan-Schreiber qui avait choisi Giscard (d'Estaing)", a-t-il déclaré à France Info.

Radicalisme à gauche

"Il a voulu ancrer le radicalisme à gauche, poursuivant ainsi l'histoire du radicalisme qui, par principe, par nature, dans des valeurs que nous portons, est bien sûr un radicalisme de gauche. Il avait la conviction que la gauche, pour gagner, devait être rassemblée", a ajouté Jean-Michel Baylet, soulignant que l'Union de la gauche avait "finalement amené à la victoire de 1981".
Dans un communiqué, le député du Val-de-Marne Roger-Gérard Schwartzenberg, ancien président du Mouvement des Radicaux de gauche, a de son côté salué en Robert Fabre un "humaniste de la politique". "En ancrant le radicalisme dans l'Union de la gauche en 1972, Robert Fabre a contribué activement à la victoire de celle-ci", a-t-il jugé. "Derrière sa constante simplicité, il y avait beaucoup de détermination et de sûreté de jugement. En grand radical, il en incarnait les vertus: tolérance et bienveillance, fraternité et attention à autrui".

(AP)

Engagements politiques

· Fondateur du Mouvement des radicaux de gauche (MRG), en 1972, il en a assuré la présidence jusqu'en 1978.

Nominations

Il a été nommé:

Distinctions

  • Chevalier de la légion d'honneur
  • Palmes académiques.
  • Médaille Jeunesse et sport.
  • Chevalier de la santé publique.
  • Officier de l'0rdre national du Sénégal.

Bibliographie

  • Un radical sous la Ve République, de Samuel Deguara, éditions L'Harmattan, 2003.
  • Quelques baies de genièvre, Jean-Claude Lattès, 1976
  • Toute vérité est bonne à dire,
  • Quatre grains d'ellébore.

posted by Fawzi. Benabdallah dimanche, décembre 24, 2006  
 
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21 déc. 2006
Egalité des chances

le baromètre de l'exclusion.


Qui sont les candidats à l'embauche les plus discriminés ? Incontestablement, les seniors, d'après le premier baromètre national sur la discrimination à l'embauche, organisé par l'universitaire Jean-François Amadieu, en collaboration avec l'agence d'intérim Adia. Pendant un an, il a élaboré le premier « baromètre national sur la discrimination à l’embauche ».

Résultats confondants : le senior de48-50 ans reçoit trois fois moins de réponses positives que le jeune « Gaulois », sept fois moins s’il postule à un job de cadre.

Pas terrible non plus, la situation du porteur de nom maghrébin :M.Ahmed se verra trois fois moins proposer un entretien d’embauche que M.Dupont-Martin, six fois moins s’il est candidat à l’encadrement.

Pour arriver à ce résultat, le professeur a posté 6 461 CV, répondant à 1 340 offres d’emplois.

Il a proposé ainsi le CV d’un homme de 28-30 ans, avec un nom et prénom français, ainsi que le même CV dans lequel ont été changés tour à tour, l’age, le nom et le prénom, remplaces par un patronyme maghrébin, le sexe (le jeune homme devient une mère de trois enfants), ou en ajoutant la mention d’un handicap ou la photo d’un visage disgracieux.

Mais le taux de réponses varie également en fonctions des régions, de la taille de l’entreprise et du secteur d’activité.

Aziz ou Mohamed seront trois fois moins convoqués dans l’Est de la France qu’en Ile-de-France. Trois fois moins également dans une PME (20 à 199 salariés) que dans un grand groupe.

Trois fois moins enfin dans le tertiaire que dans les autres secteurs d’activités.

D’après ce testing géant, le handicapé s’en sort mieux que le porteur d’un nom d’Afrique du Nord, la mère de trois enfants mieux que le handicapé, le moins rejeté étant le candidat qui a joint la photo d’un visage disgracieux.

L’histoire ne dit pas ce que serait la situation du quinqua maghrébin cadre et handicapé postulant dans un petit bureau comptable de l’Est de la France….

Un sondage effectué récemment donne les chiffres suivant à la question :

« Etes vous pour ou contre la discrimination positive ? «

Oui : 47 %.

Non : 44%.

Malgré de nombreuses enquêtes sur le sujet, celui de l’identité, ou se mêle immigration et français d’origines étrangères, l’exclusion concerne bien les uns et les autres.

Les nombreux appels dans l’entreprise à une approche plus humaine et juste quant au choix des candidats, jugée sur les compétences que sur le faciès n’ont pas aboutis.

Quant on constate les nombreux problèmes qui proviennent de nos banlieues et ce malaise que l'on a, à être accepté comme français appartenant à la communauté nationale et non à un communautarisme, comme on voudrait nous y enfermer, on aura avancé.

Beaucoup, beaucoup de travail, reste à faire.

posted by Fawzi. Benabdallah jeudi, décembre 21, 2006  
 
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10 déc. 2006
IL y a cent ans 





Pierre Mendès-France
11 janvier 1907/ 18 octobre 1982

Avec Mendès-France, chef du gouvernement est né le mendésisme. Cette croyance en une action positive dans cette république aussi faible et instable que celle d'avant. Plusieurs journalistes et intellectuels fondent l'hebdomadaire l'Express en mai 1954. Le moment Mendès, c'est ce court instant dans la IV° république où un homme a cherché à incarner l'action politique avec ce qu'elle exige d'humilité, de transparence, de clarté et de vérité. Si on veut réformer la société, il faut lui dire la vérité et Mendès-France le dit : " La France peut supporter la vérité (...). Certains redoutent qu'un langage loyal et ferme sur la situation présente n'entraîne le découragement. C'est qu'ils n'ont pas foi dans la volonté et dans l'aptitude de la Nation à se redresser. Pour eux, la France, épuisée physiquement et nerveusement, est incapable de supporter la vérité. "

Il est investit dans la nuit du17 au 18 juin 1954 à la Présidence du Conseil ; Il prend en charge également le ministère des Affaires étrangères. Pour lui, l'action gouvernementale se conçoit dans un contrat avec la Nation. La réforme, dans la conjoncture d'alors, passe par la décolonisation. En outre, Mendès-France inaugure une nouvelle forme de dialogue avec les Français. Il leur parle, simplement. Tous les samedi, il intervient sur les ondes. Il parvient à signer à Genève les accords sur la fin de la guerre en Indochine en juillet 1954. Dans la foulée, il tente de résoudre la crise qui se fait jour en Afrique du Nord et proclame l'autonomie interne de la Tunisie.

En revanche, dans le cadre de la construction européenne, il se heurte à l'opposition des gaullistes et des communistes et ne parvient pas à faire adopter le projet de Communauté européenne de Défense (C.E.D.).
Pour Mendès-France, la fonction politique comprend des exigences qu'il n'ignore pas : " Un homme politique peut laisser se distendre, s'amenuiser les relations et les dialogues affectueux entre lui et ceux qu'il représente : il restera peut-être député, ministre, voire président du Conseil, mais quelle que soit l'ampleur de sa tâche et de ses responsabilités, il ne pourra rien réunir s'il n'a pas derrière lui (...) l'immense volonté, l'immense attachement et la confiance du pays. (...) Ce gouvernement doit être le leur, ce gouvernement doit être près d'eux, précisément parce qu'ils ont trop souffert dans le passé et que leur condition reste la plus difficile : notre volonté est de leur faire sentir qu'un gouvernement républicain, qu'un gouvernement de justice doit avant tout se pencher sur le sort de ceux qui ont le plus besoin de la solidarité et de l'affection de la nation tout entière... ". Une autre fois, il explique l'exigence que : " le régime républicain soit fondé sur les relations étroites qui seules permettent la franchise réciproque la plus complète ; celle du gouvernement qui explique sa politique, jour après jour, qui ne biaise pas, qui ne dissimule pas et qui n'hésite pas à faire fond sur le bon sens, le courage et la foi du pays ; celle du Parlement qui exprime fidèlement la volonté populaire et la fait respecter et celle du pays tout entier qui doit choisir son destin en pleine connaissance de cause pour l'accomplir d'une volonté affermie. "

C'est encore lui, qui amorce la réconciliation avec l'Allemagne en rencontrant Konrad Adenauer.

Mais, depuis la Toussaint 1954, la guerre d'Algérie empoisonne le climat politique. Pour François Mitterrand, ministre de l'Intérieur, c'est une affaire d'ordre public.

Le 5 février 1955, l'Assemblée nationale refuse sa confiance à PMF qui démissionne.Mendès-France est élu premier vice-président du Parti radical, il tente de le régénérer et mène campagne pour le Front républicain formé par Guy Mollet en 1956. Il entre dans ce gouvernement, mais il en démissionne à cause de la politique menée en Algérie. L'année suivante, il démissionne aussi de la direction du Parti radical. Il condamne également les conditions de la prise du pouvoir par De Gaulle. En 1958. Battu aux élections législatives dans l'Eure, il abandonne ses mandats de maire et de conseiller général et se consacre à la réflexion politique. Il a rejoint l'Union des forces démocratiques, ce qui lui vaut d'être exclu du Parti radical. Alors, il adhère au Parti socialiste autonome (PSA), qui fusionne bientôt dans le PSU. C'est l'époque à la quelle il publie La République moderne. Opposé à l'élection du président de la République au suffrage universel, il est battu aux élections législatives à Evreux.
En 1965, Mendès-France soutient François Mitterrand lors des élections présidentielles et deux plus tard, il est élu député de Grenoble ; sa première épouse décède.

La révolte de 1968 le porte à nouveau au premier plan comme un homme providentiel. Il participe au rassemblement du stade Charléty. Mais, lors des élections de la peur, il perd son siège de député de Grenoble et quitte le PSU. L'année suivante, il soutient la candidature de Gaston Defferre lors de la présidentielle. En 1971, il épouse Marie-Claire de Fleurieu, née Schreiber-Crémieux. Les années 70 le voient réduire son activité pour des raisons de santé. Il a 66 ans, quand il publie Science économique et lucidité politique. Il écrit encore Choisir l'année d'après. Dès lors, PMF soutient les candidatures de François Mitterrand en 1974 et en 1981. Il s'engage pour la paix au Proche-Orient comme médiateur avec Nahum Goldman notamment, en organisant des rencontres entre Israéliens et Palestiniens.

Il s'éteint à sa table de travail le 18 octobre 1982. Tout le pays lui rend hommage par des funérailles nationales

posted by Fawzi. Benabdallah dimanche, décembre 10, 2006  
 
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Nom: Fawzi. Benabdallah
lieu: Clichy la Garenne, 92110, France

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