CE QUE JE CROIS
"il est plus facile de proclamer l'égalité que de la réaliser"
 
24 oct. 2008
stop à la dette
Pour financer des mesures en faveur du pouvoir d'achat et de l'emploi, Ségolène Royal veut mobiliser "les milliards qui dorment dans les caisses des pétroliers".
Ségolène Royal a demandé vendredi à Tours que l'Etat prélève dans "le trésor caché des pétroliers et de la filière énergétique" pour affecter cet argent au "pouvoir d'achat" et à "l'emploi ".
Une grande parti de la gauche demande en effet un fond souverain alimente par la rente des compagnies pétrolières et non par la dette.

Quelques précisions :
• Qu’est ce qu’un fonds souverain ?
C’est un fonds d’investissement public financé par une rente. Ce sont des revenus tirés du pétrole en Norvège ou dans les pays du Golfe, ou des revenus tirés des interventions sur le marché des changes en Chine.
C’est donc de l’argent mis de côté et placé sur les marchés pour préparer l’avenir, notamment en matière d’écologie et de croissance verte.
• Le fonds proposé par le gouvernement, c’est le contraire.
Ce n’est pas de l’argent mis de côté puisqu’il sera financé par de la dette.
Le fonds du gouvernement, c’est purement et simplement de la D-E-T-T-E en plus.
• Créer un fonds souverain pour financer les PME, c’est donc une bonne idée, mais à deux conditions, qui ne sont pas aujourd’hui remplies :
- Que l’on s’entende sur les objectifs de ce fonds, qui « interviendra chaque fois qu'une entreprise stratégique aura besoin de fonds propres ».
Ce n’est pas un fonds de sauvetage venant combler les erreurs de gestion des dirigeants de grandes entreprises. C’est un fonds destiné à investir dans les entreprises véritablement stratégiques, c'est-à-dire les PME qui innovent et prennent des risques.
- Que l’on prenne l’argent là où il se trouve. On ne peut pas laisser l’Etat s’endetter indéfiniment et augmenter les impôts du contribuable.
posted by Fawzi. Benabdallah vendredi, octobre 24, 2008  
 
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20 oct. 2008
Ceux qui se sentent français, levez le doigt
Après les incidents au Stade de France, un professeur de collège en Seine-Saint-Denis a invité ses élèves, arabes ou noirs pour la plupart, à réfléchir sur l'identité nationale
Ceux qui se sentent français, levez le doigt.
Plutôt que d'alimenter la haine de l'autre voila une bonne façon d'instaurer un débat passionnant qui se révèle très instructif et rende compte des difficultés d'existence,surprenant pour leur âge.


Monsieur, quand je suis en vacances au Maroc, mes copains me disent : 'Tu as de la chance de vivre en France'." Moi, c'est le contraire, lâche Yacob, 15 ans, je veux rester là-bas." Le professeur se saisit de ces paroles pour lancer à sa classe : "Que ceux qui se sentent français lèvent la main !" Sur les trente élèves, quatre petits bras se tendent... timidement.
13 h 15, vendredi 17 octobre. C'est cours d'instruction civique et sociale au collège Roger-Martin-du-Gard, à Epinay-Sur-Seine (Seine-Saint-Denis). Deux heures de "libre" discussion. Pas de jugement, pas d'insultes, juste comprendre pourquoi certains des élèves, présents le 14 octobre au Stade de France, lors du match amical France-Tunisie, ont sifflé La Marseillaise.
"Vous avez le droit à l'erreur, c'est comme cela qu'on se construit, qu'on apprend les uns des autres", rappelle le "prof", Jean-Claude Tchicaya. A 43 ans, il est aussi porte-parole de Devoirs de mémoire, un collectif fondé avec le rappeur Joey Starr et Olivier Besancenot, dont l'un des objectifs est de lutter contre les discriminations à l'encontre des "enfants de l'esclavage et de la colonisation".
"ON NE SAIT PAS D'OÙ ON VIENT"
Parmi les élèves - âgés de 12 à 16 ans, de la 6e à la 3e -, un seul Blanc, une Asiatique, les autres sont des Maghrébins et des Noirs. "Moi, j'ai sifflé", assume, avec le sourire, Maher, 13 ans. "Ça ne se fait pas, coupe Laetitia. Et pourquoi ?" "Chais pas, avoue-t-il. Pourquoi Lââm a chanté l'hymne national ? Elle est tunisienne, elle ne devait pas le faire." Le professeur lui répond : "Elle est née ici, où est le problème ?"
"C'est comme (Hatem) Ben Arfa, poursuit Maher, c'est un traître, il aurait dû jouer avec son pays." "Je l'ai eu comme élève dans une autre école, lui répond M. Tchicaya, il est comme toi, il est né ici." Un autre garçon, Ismaël, s'adresse à son camarade : "Et si toi tu étais footballeur et que la France te sélectionnait, t'irais ?" Maher : "Oui ! Mais je ne jouerais pas contre mon pays !" Pourtant, quand Thierry Henry a marqué, Maher s'est levé, a applaudi, sauté, crié de joie : "Ouais, mais ça ne veut pas dire que je suis français." Iptissem enchaîne : "C'est débile ! C'est un peu de toi que tu as sifflé." Anissa, aussi, a hué. Elle ne regrette rien. "Mais ça ne veut pas dire que je suis raciste des Français", clame-t-elle. "Je ne suis pas française, souffle Anissa. Si, de nationalité." Elle hésite, silence dans la classe. "J'en sais rien. Je ne sais pas ce que je suis. Je veux me considérer comme une Française, mais dès qu'on me traite de sale Arabe, ça me perturbe, ça me travaille." Sahra lui vient en aide. "On se sent plus français quand on est au bled, argue la jeune fille, parce que, là-bas, on nous prend pour des immigrés. Mais, ici, on est des Arabes." Anissa : "C'est vrai, on ne sait pas d'où on vient : t'es d'ici, de là-bas, nous sommes un peu de nulle part."
Toute la classe acquiesce. M. Tchicaya : "Quand vous dites "On nous traite d'Arabe, de sale nègre", qui est-ce, "on" ?" Sahra : "Les Français, les Blancs, qui se croient supérieurs." Sabrina, 16 ans, la plus ancienne, riposte. "Si, en France, on me pointe du doigt en disant que je suis arabe, où est le problème ?, débite-t-elle. Je ne veux pas choisir entre la France et mes origines, et quand on te dit "T'es une Arabe", il ne faut pas le prendre comme une agression. Tu es les deux à la fois !" Yacob : "Je respecte, mais moi j'ai choisi le Maroc." Puis, il médite : "Peut-être que ces sifflets vont créer encore plus de préjugés sur nous." "De toute façon, dit Anissa, les Français pensent que ce sont que les Arabes et les Noirs qui foutent la merde dans ce pays."
15 h 15. La cloche sonne. M. Tchicaya considère ses élèves comme "des petits héros" : "Toutes ces questions qu'ils se posent sur eux-mêmes, c'est dingue ! C'est une souffrance sourde. Ça prouve que la question identitaire est complexe." Il s'indigne, comme ses élèves, que des membres du gouvernement aient pu les traiter d'"imbéciles", de "voyous". "Ils sont où ?", interroge-t-il. M. Tchicaya se dit, comme ses élèves, "écoeuré" par les récents propos de Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la ville, qui, au lendemain du match, a déclaré au journal télévisé de France 2 qu'il fallait donner "un gros coup de Destop" à ces comportements dans les stades. Destop est un produit pour déboucher les canalisations... des toilettes.
Avant de se quitter, le professeur pose une ultime question : "Que ceux qui se sentent plus français lèvent la main." Sur les trente élèves, quatre petits bras se tendent... toujours aussi timidement.

posted by Fawzi. Benabdallah lundi, octobre 20, 2008  
 
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5 oct. 2008
Rififi en Rhône-Alpes
Un fonctionnaire de police a demandé à la région Rhône-Alpes et à la ville de Lyon des informations sur leurs « agents de confession autre que chrétienne »

«Franchement, au début, j’ai cru à un canular. » Jean-Jack Queyranne, le président PS du conseil régional Rhône-Alpes, n’arrive toujours pas à comprendre comment un fonctionnaire de police a très officiellement interrogé plusieurs collectivités sur la religion de leurs salariés. Tout commence par un coup de téléphone à la direction des ressources humaines du conseil régional. En ligne, un policier de la sous-direction de l’information générale (les anciens renseignements généraux) cherchant à se renseigner sur la religion des salariés du conseil régional.

La demande paraît tellement surprenante que le président du conseil régional suggère de «vérifier que ce n’est pas une mauvaise blague». La DRH contacte donc le policier et celui-ci confirme sa requête par un mail du 16 septembre : « Auriez-vous l’amabilité de m’indiquer si parmi votre personnel, vous avez des agents de confession autre que chrétienne. Dans l’affirmative, pouvez-vous me dire si certains d’entre eux ont demandé des aménagements d’horaires ou de service pour pratiquer leur religion. Cette étude est faite à la demande des maires de France. »

Pas question de répondre, tranche alors Jean-Jack Queyranne. « Nous n’avons évidemment pas de fichier de ce type, ce serait illégal et anticonstitutionnel », s’offusque l’élu. Celui-ci décide en revanche d’alerter la ministre de l’Intérieur en envoyant le 26 septembre une lettre à Michèle Alliot-Marie. Rien ne se passant, Jean-Jack Queyranne rend l’affaire publique. Aussitôt, l’Association des maires dément avoir demandé une telle étude. Le ministère de l’intérieur, lui, ouvre alors une enquête.
Initiative individuelle
Le courrier électronique envoyé au conseil régional est vite retrouvé sur l’ordinateur du fonctionnaire, de même qu’un second, envoyé à la mairie de Lyon. Pour Gérard Gachet, porte-parole du ministère de l’intérieur, « il s’agit d’une initiative individuelle ne correspondant à aucune demande de sa hiérarchie. On ne sait pas ce qui lui est passé par la tête ». Le brigadier, présenté comme un fonctionnaire sans problème, devrait passer prochainement en conseil de discipline, assure Gérard Gachet.

Sur la foi d’informations exclusives, Europe1 affirme par exemple que le policier « aurait reçu des consignes de la part de sa hiérarchie pour réaliser une "étude sur l’influence du communautarisme religieux sur les milieux économiques et institutionnels" ».


Il semble toutefois que le brigadier concerné ait déjà tenté d’obtenir des renseignements curieux sur les agents des collectivités. Il aurait ainsi téléphoné voilà quelque temps au conseil général du Rhône pour savoir le nombre et le nom des grévistes dans les services techniques du département : « Le discours était très fumeux. On lui a demandé de préciser sa démarche par une lettre officielle. » Cette fois-là, le brigadier a préféré ne pas insister pour ne pas laisser de traces écrites.
posted by Fawzi. Benabdallah dimanche, octobre 05, 2008  
 
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Nom: Fawzi. Benabdallah
lieu: Clichy la Garenne, 92110, France

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