CE QUE JE CROIS
"il est plus facile de proclamer l'égalité que de la réaliser"
 
23 nov. 2008
Fracture Socialiste

Martine Aubry est donc la nouvelle Première Secrétaire du PS.
Une victoire à l'arraché, 42 voix seulement séparant Royal et Aubry. Le PS déjà ingérable en temps ordinaire risque de l'être encore plus. On peut seulement se réjouir que les coups bas en place publique s'arrêtent (il faut l’esperer).
Je n'avais pas choisi Aubry, symbole pour moi, sans remettre en cause ses convictions, de la gestion du PS ces dernières années par les éléphants. Ces mêmes éléphants qui continueront donc leur gestion tranquile depuis la rue de Solférino, ce qui ne devrait guère effrayer Sarkozy,lui se frotte les mains de leurs embrouilles.
Mon choix s'etait porté sur Royal qui était plus un choix de personne que le choix d'une statégie (toujours cette histoire d'alliances) et l'idée de voir certains soutiens royalistes (Freche, Collomb) ne m'emballait guère. De ce point de vue, pas de souci de conscience mais je pense néanmoins que le PS, reconduisant ses empiternels ténors, manquant le changement de cadres possible, fait une erreur.
Je ne vois pas Aubry incarner une candidate crédible à la présidentielle.
Le pire, c'est que l'étroitesse de cette victoire renvoie les deux adversaires dos à dos, aucune n'ayant réellement obtenu l'avantage. À l'heure actuelle se négocierait les places, les honneurs et les responsabilités. Le partage de l'héritage Hollande va être dur et ça risque de continuer à tanguer sec, au moins en coulisses.
Dernière en date Ségolène Royal a TF1, demande un nouveau scrutin et que cesse les magouilles à l’intérieur de l’appareil et des fédérations.
Tous cela sent le souffre, à suivre ………..
posted by Fawzi. Benabdallah dimanche, novembre 23, 2008  
 
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18 nov. 2008
Débat à Clichy sur le Grenelle de l'Environnement
Première partie assuré par Chloé Perreau Conseillère Municipale déléguéé aux relations avec les Collectivités Territoriales et moi même
Intervention au conseil municipal du 18 novembre 2008
Débat sur le grenelle


J’assurerai la première partie de notre intervention et M. Fawzi Benabdallah interviendra ensuite sur les Technologies de l’Information.

L’objectif de la loi du Grenelle de l’environnement est je cite « d’assurer un nouveau modèle de développement durable qui respecte l’environnement. ».

Si l’on ne peut être que d’accord avec cet objectif et se réjouir de l’intérêt collectif porté pour le développement durable, il est fort à regretter que le texte contienne principalement des déclarations d’intention... L’usage répété du futur, du conditionnel et du subjonctif dans le texte ne trompe personne.
Il est à noter en particulier que l’article 13 du Grenelle mentionne que des solutions pourront être apportées à la ligne de métro 13 … Il y a urgence pour la ligne 13 et cette urgence se conjugue bien au présent !
Il est également à regretter que le budget ne soit absolument pas à la hauteur des enjeux.

Toutefois, ce texte est un premier pas qui va dans le bon sens. Et nous Groupe PRG de Clichy, nous ne nous contenterons pas de DIRE mais bien de FAIRE ! D’ailleurs, Faouzi Benaballah vous présentera quelques unes des réalisations de notre Groupe.

Les collectivités locales qui réalisent 70% de l’investissement public ont un rôle majeur à jouer. Et il ne s’agit pas de considérer le développement durable comme un surplus de mesures annexes et supplémentaires à apposer à nos politiques actuelles.

La crise actuelle et ses conséquences montrent clairement les limites de notre modèle de développement. Elle offre par la même l’occasion de repenser et de reconstruire un nouveau modèle de développement plus juste et plus durable.
En chinois, crise s’écrit avec deux idéogrammes signifiant d’une part « danger » et d’autre part « opportunité », Alors saisissons cette opportunité qui s’offre à nous et envisageons chacune de nos actions à la lumière des enjeux de ce début du XXIème siècle.

Encore une fois, il ne s’agit pas de mettre en place une série de micro mesures que nous annexerions à nos politiques pour se donner bonne conscience, mais bien de revoir toutes nos politiques dans leur globalité. Au-delà d’une révolution politique, il s’agit bien d’une révolution culturelle.
Concrètement qu’est ce que cela signifie ?
L’ampleur du sujet mériterait des heures de débats, nous nous concentrerons ici simplement sur quelques propositions en termes d’outils qui nous permettent de répondre à cette nouvelle ambition. La formation et les NTIC (Mon collègue Fawzi interviendra plus longtemps sur ce thème) font partie des outils clefs. Par ailleurs, nous formulons ici quelques propositions qui apparaissent primordiales dans les domaines de la gestion de l’eau et des transports…

En termes d’outils, le Groupe PRG propose :
- Un accroissement des formations liées aux questions environnementales à destination des élus, des services techniques et des citoyens. La collectivité ne peut être donneuse de leçons sans être exemplaire. Ceci ne peut se faire qu’avec des élus et du personnel formés. A titre d’exemple, on se félicite systématiquement de la création de bâtiment HQE, mais combien de personnes savent qu’un bâtiment peut être estampillé HQE si et seulement si 4 objectifs environnementaux sur 14 ont été atteints. être exemplaire à Clichy signifie bien entendu de tendre de manière systématique vers 14 …

- Mettre en place un tableau de suivi avec des indicateurs chiffrés. Ceci est indispensable pour évaluer les progrès accomplis et clarifier les améliorations à apporter. Ceci pourrait être le rôle d’un agent au sein du service de contrôle de gestion.

En termes de projets, le Groupe PRG a plein d’idées et de propositions qui mériteraient un conseil municipal extraordinaire sur la question du développement durable. Contenu du temps imparti, nous nous concentrerons sur deux propositions :

- Notre première proposition est relative à la gestion de l’eau. L’histoire a fait de l’assainissement urbain une technique de viabilisation, partie prenante des voiries et réseaux diverses. Ce mode d’approche, dissocié de la gestion de l’urbanisme et de celles de milieux naturels, n’a pas permis d’anticiper les évolutions aujourd’hui dénoncées : les inondations urbaines se multiplient ; les dépenses relatives à l’assainissement s’envolent et les rejets dans les milieux aquatiques s’accroissent. Il est temps de ne plus raisonner simplement assainissement, mais gestion urbaine du cycle de l’eau. Des investissements faramineux sont prévus pour le SIAAP à Clichy. Sont ils nécessaires ? Nous sommes en droit de nous poser la question ? Si il y a nécessité d’améliorer le système d’assainissement il est grand d’arrêter de raisonner à court terme. Il est de notre responsabilité à tous au sein de ce conseil municipal d’envisager comment mieux prendre en compte une gestion complète du cycle de l’eau. Evidemment Clichy, seul aura du mal à agir. Mais, ceci pourrait être une des priorités du syndicat mixte d’études de l’agglomération parisienne et de la future intercommunalité avec les autres villes du département. Chaque responsable politique que nous sommes, en poursuivant une gestion court termiste de l’eau agit de la même manière qu’un financier pariant dans un hedge fund ou tout autre fond spéculatif sans se préoccuper des risques encourus pour l’économie … Aussi, réfléchissons bien à nos actes. Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas.

- Notre seconde proposition qui s’inscrit dans le Plan Climat porte sur les transports : afin d’éviter que des flux de transit de voitures ne continuent à polluer notre ville et ses habitants, nous proposons d’envisager de créer en partenariat avec les villes limitrophes et avec Paris dans une logique d’intercommunalité, un ou plusieurs parking relais près des stations de métro et des gares. Il s’agit de déposer sa voiture près des stations de métro pour emprunter les transports en commun. L’exemple de Strasbourg avec la tarification combinée parking + tramway pour des familles jusqu’à 4 personnes est une parfaite illustration de ce qu’on peut réaliser avec un peu de volonté et beaucoup de courage. Les voitures de transit ne circulent plus à Strasbourg, et c’est un beau succès apprécié par tous ; les riverains, les commerçants, les habitants de la périphérie….

Je vous remercie pour votre attention et passe la parole à Fawzi.



Les nouvelles technologies, et notamment celles de l’information et de la communication ouvrent la voie à des modèles de société plus durables.
Les TIC sont une chance pour l’environnement, elles permettent d’améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments, des transports, elles fondent de nouvelles conceptions de l’urbanisme et de la mobilité… Elles offrent des solutions aux grands défis qui se présentent à nous. Les TIC peuvent accompagner le développement tout en contribuant à limiter ses impacts sur l’environnement, à la condition que des bilans globaux soient réalisés et une sensibilisation des services aux nouvelles méthodes de travail ou les technologies de communications se substituent aux papiers.
L’usage des TIC modifie profondément nos modèles économiques et nos façons de travailler, un exemple à CLICHY, le parapheur électronique mis en test au service informatique supprimera le papier au profit d’une technologie virtuelle de validation améliorant ainsi la qualité de service et de réactivité sans les inconvénient du au consommable, affranchissement et à la chaîne de transport.
C’est aussi un réseau en fibre optique qui permet à la commune de s'affranchir des opérateurs pour interconnecter ses différents bâtiments
Fil de verre, la fibre présente d'autres avantages écologiques « concurrentiels ». Grâce aux débits proposés, elle permet des économies d'énergie réelles. De plus, cet aspect doit être complété par d'autres types de caractéristiques technique
- un poids au mètre faible facilitant l'équipement des bâtiments et la traction des longs câbles
- des interférences extérieures limitées en comparaison d'un néon ou d'un câble
- mutualisation des fourreaux possible pour des milliers de câbles

Grâce aux nouvelles technologies, les échanges internationaux sont facilités, les tissus relationnels s’étendent de manière exponentielle, l’organisation des connaissances est devenue un enjeu majeur. Les TIC sont un secteur économique très dynamique en Europe et les « technologies propre » sont promises à un bel avenir. Appliquer les principes du développement durable dans le secteur des TIC est une chance unique d’instaurer une économie sobre en carbone appeler aussi « low-carbon economy »
Après le Grenelle de l’Environnement et les discours qui s’enchaînent dans le monde entier sur la nécessité de mettre en œuvre des politiques de Développement Durable tant au niveau des pouvoirs publics que des entreprises, le développement durable ne peut plus être considéré comme un simple effet de mode mais comme un véritable engagement pour transmettre aux générations future une planète propre.
L’ancien député maire radicale de gauche, Michel Crépeau avait déjà compris l’importance du réchauffement climatique dans les années à venir et avait initié un plan de circulation douce sur sa ville de la Rochelle qui plusieurs dizaines d’années âpres a fait des émules à Lyon comme à Paris et dans d’autres agglomération en déployant le vellib.
Les radicaux de gauche ont toujours été convaincus de la nécessité d’une plus grande maîtrise de l’énergie, en tenant compte des réalités économiques et des contraintes lies aux modes sédentaires.
Le pétrole cher est une opportunité et cette crise une chance de changer beaucoup de choses, à commencer par nos habitudes de consommations.
Merci
posted by Fawzi. Benabdallah mardi, novembre 18, 2008  
 
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un PS au bord de l'explosion
Que va-t-il se passer après le Congrès de Reims, d'où les socialistes sont repartis plus divisés que jamais ? La question sera tranchée jeudi par les militants, qui devront choisir qui de Ségolène Royal, Martine Aubry ou Benoît Hamon succèdera à François Hollande à la tête du Parti socialiste. Le vote se déroulera de 17 heures à 22 heures dans les quelque 3500 sections. Un second tour sera organisé le lendemain si aucun candidat n'atteint la majorité absolue au premier tour.
Parmi les facteurs qui seront déterminants sur l'issue du scrutin, la mobilisation de l'électorat. Le 6 novembre, lors du vote sur les motions, le taux de participation n'avait été que de 55%. "Je pense que les militants seront beaucoup plus nombreux à voter car ils savent qu'ils ont entre leurs mains le talisman de l'unité des socialistes", a estimé dimanche Ségolène Royal. Autre incertitude, le choix que feront les partisans de la motion défendue par Bertrand Delanoë, un texte qui avait recueilli il y a un peu plus d'une semaine l'approbation de 25,24% des militants socialistes. Aucune consigne de vote n'a été donnée par le maire de Paris.


Le maire de Lyon, Gérard Collomb, soutien de Mme Royal, a averti qu'un "front +Tout sauf Ségolène Royal+ serait catastrophique pour le PS et serait aux yeux des Français une faute qu'ils ne nous pardonneraient pas".
Ces divisions au sein du PS font ressurgir dans les mémoires le congrès fratricide de Rennes, en mars 1990, qui avait débouché sur l'éclatement de la famille socialiste et dont le parti garde encore les séquelles.


Alors que les perspectives économiques sont mauvaises, les tergiversations des socialistes pour trouver une ligne politique et un chef apparaissent à mille lieues des préoccupations des Français", juge le quotidien populaire Le Parisien, en soulignant que le congrès de Reims a lieu au moment du G20 sur la crise financière à Washington.


le futur Premier secrétaire sera élu directement par les militants le 20 novembre
posted by Fawzi. Benabdallah mardi, novembre 18, 2008  
 
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  • At 6:47 PM, Anonymous Anonyme said…

    Qui sème le vent récolte la tempête.

     
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6 nov. 2008
OBAMA change USA


« Le changement est arrivé en Amérique », a déclaré Barack Obama au cours de son premier discours de Président élu des Etats-Unis, tenu devant un public en masse, à Chicago. A droite et à gauche, on ne lit plus Barack Obama mais le premier Président Noir élu à la Maison Blanche. Ce premier signe de changement n’est pas s’en rappeler le tournant que l’Amérique avait connu suite à l’élection de J.F.Kennedy comme Président, ni celui qu’elle a vécu quand Colin Powell avait pris les rennes du Secrétariat d’Etat des Etats-Unis. Ici aussi, la liste est loin d’être exhaustive. Peut-on dès lors parler d’un changement majeur ?

Le reste de son discours prononcé hier soir, décrit exactement ce que l’ « American Dream » est aux yeux des citoyens américains : un endroit où tout est possible et au sein duquel chacun peut partir de rien mais réussir par son travail et accéder ainsi aux fonctions les plus prestigieuses. Le mythe des Pères Fondateurs plane toujours dans la société américaine et a été démontré par la large victoire du candidat démocrate.

Mais ce changement permettra-t-il aux Etats-Unis de retrouver son rôle de leader mondial alors que le pays vit depuis presque huit ans, des moments noirs, suite aux guerres en Afghanistan et en Irak, à la montée de l’insécurité sur le sol national, au creusement profond du double déficit, à la crise financière et économique ? Ce tournant politique suffira-t-il à retrouver une place d’hyperpuissance ?

En bref, qu’est-ce qui peut changer avec Barack Obama ?
• Il doit mettre en œuvre une politique économique de relance, plus efficace et plus juste. Le plan qu’il a proposé, rassure ses premiers destinataires qui sont les classes moyennes et populaires pour lesquelles la crise économique est devenue le sujet le plus inquiétant et préoccupant.
• Sur le plan social, il propose une extension du système fédéral de protection sociale en matière d’assurance maladie.
• Il n’y aura pas de grande nouveauté par contre, du côté de la politique d’immigration. En ce sens, le nouveau Président est favorable aux mesures répressives qui visent à sécuriser les frontières. Mais, la singularité de Barack Obama réside dans ses considérations concrètes portant sur les tracasseries administratives auxquelles font face les immigrés.
• Aussi, il est question de changement en matière de politique étrangère. Le retour au multilatéralisme, attendu par les Européens, est un engagement du Président élu. Ses engagements militaires et diplomatiques, sa décision à faire des Etats-Unis un acteur global dans la lutte contre le réchauffement climatique et sa politique de lutte internationale contre la pauvreté et de respect des principes du Protocole de Kyoto, sont des exemple parmi d’autres, que la victoire de l’ancien Sénateur de l’Illinois, est définitivement une avancée positive pour le monde entier et les relations internationales.
• Barack Obama reste toutefois audacieux et énigmatique sur le sujet des libertés individuelles. Il est contre le mariage homosexuel mais pour ne pas paraître trop conservateur, il prévoit de minimes changements en la matière, en autorisant une « union civil ». Bref, on ne sait pas comment le qualifier en la matière : audace limitée, peur d’aborder des sujets tabous ou crainte de choquer les citoyens américains ?

Propulsé sur le devant de la scène politique américaine en 2002, lorsqu’il a publiquement refusé l’intervention militaire des Etats-Unis contre l’Irak, Barack Obama avait déjà gagné des points auprès de l’électorat anti-Bush et des opposants de la politique néo conservatrice. Hier soir, la victoire du candidat démocrate a de ce fait, été saluée par la société américaine et par la communauté internationale, comme une période annoncée de « changement » et d’« espoir ».
posted by Fawzi. Benabdallah jeudi, novembre 06, 2008  
 
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4 nov. 2008
OBAMANIA
C’est pas possible, il n’y arrivera pas, il va se passer un truc, enfin bon qu’est ce qu’on croit, hein, ça serait trop beau pour être vrai, car la règle, c’est que "les américains ne voteront jamais pour un Noir". Voilà.
Je ne sais pas combien de fois j’ai entendu ça, et d’ailleurs on peut trouver à peu près partout sur le web des versions plus ou moins raffinées de cette angoisse nourrie d’une connaissance assez incertaine des Etats-Unis. Tiens, la dernière en date, celle de Politis, où après l’habituelle tartine anti-américaine, on nous ressasse (sans le savoir) les arguments des derniers supporters de McCain, l’effet Bradley et le racisme consubstantiel des ricains, plus la capacité du gouvernement à voler des élections (plus, pour faire bonne mesure, l’idée qu’au fond, Obama ne changera rien. Fermez le ban).
Evidemment que rien n’est gagné, car rien n’est jamais gagné, ce qui permet aux fidèles de McCain de s'accrocher à toutes les branches possibles pour ne pas démobiliser leur électorat : Bradley bien sûr, mais aussi les values voters qui ont fait gagner Bush, les jeunes qui pourraient bien ne pas voter, et les indécis (ou "low information voters") qui pourraient tout à coup, comme ça, préférer le vieux blanc au jeune noir. Tout cela revient à prier très fort pour que certaines règles du passé (et pas celle qui dit que les sondages ont toujours prédit le gagnant, depuis 1948) s’appliquent encore, et toutes ensemble.
Mais ça, c’est aux Etats-Unis, car en France on ne cherche pas à rationaliser ses craintes, on s’attend juste au pire. Pourtant, le nombre de signes favorables qui s’accumule lors de ces derniers jours est impressionnant. La moyenne des sondages demeure favorable, et bien meilleure qu’en 2004, au niveau fédéral comme dans les états clés, comme on peut le voir là (version démocrate, également une bonne source pour démonter les arguments républicains cités plus haut) ou aussi là (version conservatrice). Les premiers retours des votes anticipés sont excellents. Même avec une prédiction très prudente, où Obama perdrait l’Ohio et la Floride et ne gagnerait "que" là où il a plus de 6-7 points d’avance dans les sondages, la victoire est à la portée de main.
Et sur le fond, , il n'y a pas de miracle : plus d'enthousiasme, plus d'argent, plus de volontaires, et une capacité impressionnante à rester calme dans la tempête et à accrocher les deux messages qui comptent, Bush = McCain et l'économie, l'économie et rien d'autre. Plus la chance incroyable d'une crise financière qui vient clore en grand spectacle les 8 affreuses années de Bush.
Allez encore quelques heures, mince ca chauffe…..
posted by Fawzi. Benabdallah mardi, novembre 04, 2008  
 
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Emprunts toxiques, le poison des Maires
Combien de villes ou de départements ont-ils goûté aux prêts dits «toxiques» ? Et se retrouvent avec des échéances insupportables. Tous ne le crient pas sur les toits. Bien embêtés de s’être fait ainsi piéger. Telle cette petite ville (24 000 habitants) du Sud-Ouest, occupée à renégocier ses prêts. Pour d’autres, comme Tulle, Saint-Etienne, Laval ou Chartres… la facture est parfois si lourde ou si encombrante que le débat a été porté sur la place publique, en espérant que cela aide à trouver une solution.
A l’origine du désastre, les montages sophistiqués de banques, comme Dexia (ex-Crédit local de France), la Caisse d’Epargne-Natixis, le Crédit agricole ou encore Fortis. Au lieu d’emprunts tranquilles à taux fixes, les banques se sont mises à inventer des formules proches, à bien des égards, des crédits subprimes qui conduisent à la faillite des millions de ménages américains. Ce sont les produits structurés. Au début, le taux est avantageux, mais il peut vite déraper à cause de formules d’indexations sophistiquées. «Ces formules sont une sorte de pari, explique un ancien de Dexia. Elles jouent sur des anticipations divergentes, par exemple, l’évolution du yen comparé au franc suisse, ou encore sur le différentiel entre le loyer de l’argent à court terme et à long terme.» Cela s’appelle «jouer sur la pente de la courbe des taux». Et cette pente se fait toboggan.
Volatils. Il ne s’agissait pas pour les édiles de miser comme au casino, mais de décrocher des conditions de prêts extrêmement compétitives par rapport à des emprunts classiques. Ce fut vérifié pour une majorité d’entre eux. Tout au moins à court terme. En tout cas, tant que le pari fait à un moment donné ne se retourne pas subitement. Mais les indices sont devenus aujourd’hui si volatils que les prêts sont devenus risqués. Selon une étude de l’agence d’évaluation Fitch Ratings, publiée l’été dernier, entre 30 et 35 milliards d’euros, soit un quart environ des emprunts des collectivités locales (sur un volume d’environ 120 à 130 milliards d’euros) seraient toxiques. Néanmoins pour certaines villes, ces produits structurés peuvent atteindre jusqu’à 50 % de la dette, a évalué Fitch Ratings. Les collectivités territoriales sont assises ainsi sur une petite bombe, sans que l’on puisse encore évaluer les dégâts de la déflagration. Pour Michel Klopfer, conseiller en finances locales, «la moitié de ces prêts sont dangereux, parce qu’ils ne sont bordés par aucun plafond». Et les taux pourraient grimper jusqu’à 15 ou 20 %. Un autre cabinet, Finances locales, évalue entre 10 et 15 % l’encours vraiment risqué des collectivités.
«Brebis galeuses». A l’Association des départements de France (ADF), on ne connaît pas de conseils généraux aussi «plantés» que la Seine-Saint-Denis . Une affirmation que d’autres mettent en doute. «Il ne faudrait pas croire qu’il n’y a que quelques brebis galeuses !» lance un observateur. A l’Association des maires de France (AMF), même retenue sur l’impact des dérives à la subprime. Jacques Pélissard, son président, raconte que chez lui, à Lons-le-Saunier (Jura), il a failli croquer aux produits structurés : «On me proposait un taux de 1,9 %, contre 3,95 % pour un crédit classique.» Cruel dilemme, explique Pélissard, soulagé d’avoir choisi «la sécurité». Philippe Laurent, maire de Sceaux (Hauts-de-Seine) et vice-président de l’AMF, minore le danger des crédits exotiques. «J’en ai un et son taux n’augmente pas !» Et il ne pèse, assure-t-il, que «2 à 3 %» de son endettement. Il connaît des maires heureux, dont le taux du prêt est calé sur le franc suisse et «c’est tout bénéfice pour eux !» Comme on le résume à l’AMF, «il faut être honnête, les communes ont été plutôt gagnantes !»
Jusqu’à quand ? En Italie, s’endetter en prenant des risques est interdit depuis 2003 en raison d’un cadre réglementaire très strict, sur le point d’être durci. Mais à l’ADF, c’est moins les prêts exotiques que le budget à venir qui inquiète. Tout autant que la finalisation des budgets pour 2008. D’ici quelques semaines, vont débuter les séances de renégociation des collectivités locales avec les banquiers. Et les «financeurs», après avoir tant courtisé les communes, montrent beaucoup moins d’empressement. Ou alors, explique le chef du service finances de l’ADF, «elles répondent avec des taux exorbitants !»
A suivre …………………
posted by Fawzi. Benabdallah mardi, novembre 04, 2008  
 
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Nom: Fawzi. Benabdallah
lieu: Clichy la Garenne, 92110, France

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