CE QUE JE CROIS
"il est plus facile de proclamer l'égalité que de la réaliser"
 
30 juin 2009
Henin-beaumont, La Tourmente

Ce week-end donc Henin Beaumont se cherchait un nouveau maire. Un maire neuf et compréhensif pour une commune qui a besoin plus que jamais d'un retour à des valeurs saines et républicaines. Au final c'est le front national qui est arrivé en tête avec près de 40% des voix.
La gauche divisée, et la droite ridiculisée auront du mal à combattre une bête
qui n'a de cessé de se renforcer dans un terreau particulièrement fertile: désespérance sociale, économique et politique. Le front national est prêt à tout pour accrocher à son tableau de chasse une mairie.
Il ne faudrait donc pas que Henin Beaumont devienne une de ses villes front nationale. D'abord pour les habitants déjà en phase de rupture. Les stigmates d'un vote FN les isoleraient encore davantage.
Il ne faudrait pas non plus que Henin Beaumont élise un maire FN parceque elle redonnerait de la force à un mouvement qui n'en pas besoin. La prise d'une mairie peut légitimer un parti dans son action politique. Il serait dangereux de croire que c'est normal que l'extrême droite arrive à s'implanter aussi facilement. La banalisation du Front National passe malheureux par ses succès politiques.
Et en même temps, ce vote nous dit combien, la croyance en la mort de l'extrême droite est utopique. Sarkozy a cru être assez fort pour usurper le vote FN. Il n'en n'est rien. Le souvenir du 21 avril n'est jamais bien loin. Il faudra que nous l'ayons toujours à l'esprit, c’est aussi des démocraties que naissent les totalitarismes.
Xavier Bertrand ,patron de l’UMP et le PS ont appelé Lundi tous “les républicains“à se rassembler au second tour derrière la liste conduite par Daniel Duquenne, divers gauche .
posted by Fawzi. Benabdallah mardi, juin 30, 2009  
 
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27 juin 2009
Salah Hamouri ou l'oublié de la république

"Le rôle du chef de l’Etat est de prendre en charge tous les Français. J’irai chercher les Français là où ils se trouvent." Nicolas Sarkozy


Force est a priori de constater que certains sont plus ou moins "Français" que d’autres. Salah Hamouri, citoyen franco-palestinien de 24 ans, a été emprisonné en mars 2005 par les autorités israéliennes. Charges d’accusation : le délit d’intention. Il est accusé d’être passé devant le domicile du rabbin Yossef Ovadia, chef spirituel du parti religieux Shass, ce qui suffirait à prouver sa participation à une tentative d’assassinat. Souvenons-nous des campagnes médiatiques pour Ingrid Betancourt, Florence Aubenas, Christian Chesnot, Georges Malbrunot, les infirmières bulgares ou encore Gilad Shalit et j’en passe. En France, il faut dire que les détenteurs du pouvoir politique et les médias savent se démener avec zèle lorsqu’il s’agit d’alerter l’opinion publique. Et c’est là que le "deux poids deux mesures" prend toute son ampleur. Malgré les nombreux appels au secours (de la part de la famille de Salah et diverses associations) notamment auprès de l’Elysée et du Ministère des Affaires Etrangères, les responsables politiques et les médias font la sourde oreille. Le cas Hamouri ne semble intéresser personne dans les hautes sphères.

http://www.salah-hamouri.fr/node/7
posted by Fawzi. Benabdallah samedi, juin 27, 2009  
 
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26 juin 2009
Hommage à Said Bouziri




Le Parti socialiste, le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë et les Radicaux de gauche (PRG) ont rendu hommage à Saïd Bouziri, "militant infatigable des libertés publiques et du droit des étrangers" disparu mardi à Paris.
"C'est avec une vive émotion que les socialistes ont appris la disparition de Saïd Bouziri, militant infatigable des libertés publiques et du droit des étrangers", a déclaré le PS jeudi, dans un communiqué.
"Comme toutes les organisations membres du collectif Votation Citoyenne, le Parti socialiste perd avec Saïd Bouziri un animateur et un militant exceptionnel", ajoute le communiqué.
"Ce militant infatigable de la dignité humaine, généreux, ardent, désintéressé, nous manquera à tous", écrit Bertrand Delanoë, exprimant sa "très grande émotion".
"Il était le président de l'association Génériques, qui met admirablement en valeur la mémoire de l'immigration. Je connaissais ses immenses qualités d'intelligence et de coeur, son dévouement, son exigence intellectuelle et morale", ajoute le maire de la capitale.
Le PRG et les Jeunes Radicaux de gauche (JRG) ont rappelé le "combat partagé" avec Saïd Bouziri "pour la reconnaissance du droit de vote des étrangers aux élections locales".
Saïd Bouziri était militant de longue date des droits des étrangers et membre du bureau national de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH) dont il était le trésorier.
posted by Fawzi. Benabdallah vendredi, juin 26, 2009  
 
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23 juin 2009
Congrès de Versailles

Yvon COLLIN, Président du Groupe du RDSE et Sénateur PRG de Tarn-et-Garonne,
est intervenu mardi 22 juin dans le débat qui a suivi la déclaration du
Président de la République à Versailles, à l'occasion de la réunion du
Parlement en Congrès.
Voici le texte de son intervention :


*M. le président.* La parole est à M. Yvon Collin, pour le groupe du
Rassemblement démocratique et social européen du Sénat.

*M. Yvon Collin*. Monsieur le président du Congrès, monsieur le Premier
ministre, mesdames, messieurs les ministres, mes chers collègues, cette
première réunion du Congrès sous l’empire de la nouvelle rédaction de
l’article 18 de la Constitution marque le triomphe de la conception très
personnelle qu’a le Président de la République du rôle et du fonctionnement
de nos institutions : un président qui impulse, oriente et décide dans tous
les domaines, un Gouvernement sans marges de manœuvre et souvent impuissant,
un Parlement victime du fait majoritaire et qui n’influe qu’à la marge.
Comment ne pas voir dans l’organisation même de cette journée et dans la
place dévolue dans cet hémicycle à chacune des trois institutions,
l’illustration de ce qu’il est désormais convenu d’appeler
l’« hyper-présidence » ?

Jamais depuis Adolphe Thiers, en 1873, un Président de la République n’avait
été autorisé à s’adresser en personne à la représentation nationale. La peur
raisonnée des parlementaires de l’époque les avait conduits, deux ans plus
tard, à proscrire la présence physique du chef de l’État dans l’hémicycle
pour couper court à toute tentation de glissement vers le présidentialisme.

Ainsi il fut permis que s'enracinât la République dans notre pays. Et c'est
cet héritage républicain, à la fois laïc et humaniste, qu'il nous revient de
préserver. Car la République est notre bien commun le plus précieux. *(« Très
bien ! » sur plusieurs bancs.)*

Ainsi, le Parlement, érigé en pouvoir constituant, a donc décidé, l'année
dernière, de mettre fin à une règle vieille de 135 années. En dépit des
vives oppositions qui s'étaient alors exprimées, le droit de la République
doit s'appliquer, car il incarne la volonté générale du peuple souverain et
de ses représentants. Je le dis avec d'autant plus de conviction que je me
suis prononcé contre la révision constitutionnelle du 21 juillet dernier.

Nul ici n'a aujourd'hui violé la Constitution. Il est donc de notre devoir
de républicain de participer à ce débat. *(Applaudissements.)*

M. François Sauvadet. Très bien !

*M. Yvon Collin. *C'est la position unanime du plus ancien groupe
parlementaire que j'ai l'honneur de présider, comme c'est aussi celle des
Radicaux de gauche, ma famille politique. *(Applaudissements.)*

M. François Sauvadet. Très bien !

*M. Yvon Collin.* Cette réunion du Congrès restera dans l'histoire comme la
première déclaration de politique générale prononcée par un Président de la
République devant les parlementaires, tâche qui incombait, jusqu'à présent,
au chef du Gouvernement. D'ores et déjà, une question se pose : que va-t-il
advenir de la fonction de Premier ministre ?

Arrivé à la moitié de son quinquennat, le Président de la République a
choisi cette date pour faire usage de cette nouvelle disposition. Le bilan
dressé de son action est, de mon point de vue, loin d'être aussi flatteur
que l’image idyllique que nous venons d'entendre, notamment de la part des
orateurs qui m'ont précédé.

Force est de constater, mes chers collègues, que je suis le seul orateur
pouvant se réclamer de l'opposition à intervenir à cette tribune, une
opposition jamais systématique, une opposition toujours constructive, une
opposition qui préfère toujours le débat au combat ! *(Applaudissements.)*

À présent, parlons d'Europe ! La présidence française de l'Union européenne
a certes été empreinte d'un dynamisme utile qu'il faut reconnaître. Le
Président de la République n'a pas ménagé ses efforts sur certains dossiers,
comme la guerre en Géorgie ou la sécurité énergétique. Mais force est de
constater que très peu de nouveaux chantiers ont été ouverts. Certains,
urgents et très attendus par les professionnels – je pense à la politique de
santé et à la PAC –, n'ont pratiquement pas évolué.

Le groupe du RDSE, qui revendique son attachement à l'Europe, s'interroge.
Quel est aujourd'hui l'avenir institutionnel de l'Europe, à l'heure où le
traité de Lisbonne reste une Arlésienne ? Comment permettre au Parlement de
prendre toute sa place ? Pourquoi ne pas élargir le mandat de la BCE à la
stabilisation macro-économique ? Autant de grands sujets auxquels le
Président de la République n’a apporté aucune réponse dans son discours.

Quoi qu'on en dise, nos compatriotes ne s'y sont pas trompés : les résultats
des dernières élections européennes ne sont flatteurs pour personne. Le
succès revendiqué par la majorité n'est qu'un trompe-l’œil, dès lors que
60 % de nos concitoyens ne se sont pas déplacés et que 73 % n'ont pas adhéré
à sa politique.

Malgré la très grave crise économique que nous traversons, le Président de
la République refuse d'infléchir une politique en total décalage avec ses
discours prônant la régulation et le retour de l'État. Le bouclier fiscal en
est la cruelle illustration, malgré une partie croissante de la majorité qui
appelle à sa suppression.

Il est certain aujourd'hui qu'une autre politique, fondée sur une
coordination des politiques économiques en Europe, aurait permis d'amortir
le terrible choc que nous subissons. Les dysfonctionnements
macro-économiques en Europe et leurs conséquences financières et monétaires
déploient leurs effets dans une crise qu'on aurait tort de n'imaginer
qu'importée des États-Unis.

Les résultats de cette politique sont malheureusement tangibles au
quotidien. Les services publics subissent les conséquences d'un détournement
de l'orthodoxie budgétaire : hier Gaz de France et AREVA, aujourd'hui la
SNCF et La Poste. À qui le tour demain ?

Je ne nie pas le besoin de réformes, mais je conteste que la seule
rentabilité l'emporte sur l'intérêt général. Je pense ici, en particulier,
aux territoires ruraux, qui ont pourtant tant besoin de services publics de
proximité et de qualité.

*M. Raymond Vall.* Très bien !

*M. Yvon Collin. *De la même façon, il est inacceptable que l'addition d'une
politique de dépenses publiques non maîtrisée soit payée par les
collectivités locales !

On cherche à faire croire aux Français que les collectivités sont
aujourd'hui responsables de l'explosion de la dette publique, qu'elles sont
incapables de gérer leurs budgets ou qu'elles ne savent qu'augmenter les
impôts. Rien de plus faux, quand on sait que l'État, qui a transféré de
nouvelles compétences, n'a jamais donné les moyens financiers
correspondants !

Mme Brigitte Barèges. C’est souvent le cas, notamment dans le
Tarn-et-Garonne !

*M. Yvon Collin.* Pire, les dotations compensent de moins en moins les
charges nouvelles des collectivités : plafonnement de l'enveloppe normée de
la DGF, plafonnement de la taxe sur le foncier non bâti, plafonnement de la
valeur ajoutée dans le calcul de la taxe professionnelle. Enfin, dois-je
rappeler que la RGPP s'entend autant pour l'État que pour les
collectivités ?

Par ces temps difficiles, le sénateur que je suis est fier d'œuvrer à la
défense des petites communes, de plus en plus mises à mal par la dégradation
continue de leur environnement juridique et financier. Avec mes collègues du
RDSE, il ne nous a manqué que trois voix le 26 mars pour faire adopter une
proposition de loi visant à exclure les communes de moins de 2 000 habitants
du dispositif de service d'accueil des élèves. Faut-il rappeler que le
Président de la République avait lui-même promis cette mesure à l'occasion
du dernier Congrès des maires ? Personne ici ne peut me contredire.

Le récent rapport de la mission d'information du Sénat sur l'organisation et
l’évolution des collectivités locales a dégagé des propositions pour
clarifier leurs compétences. Elles ont le grand mérite de ne pas faire du
rapport de force l’unique méthode de réforme. Quelle suite sera donnée à ce
rapport ? Est-il parvenu jusqu'au Président de la République ? Ayant bien
écouté sa déclaration, j'en doute, et je le regrette.

Car, à l'inverse, le big bang territorial annoncé par le Chef de l'État
porte bien son nom et illustre tout aussi bien la méthode retenue. Rompre ou
plier : voilà l'alternative proposée, plutôt que de faire émerger un
consensus que chacun appelle de ses vœux. Et si l'on refuse de céder, voici
qu'on brandit la menace du référendum. Mais il serait absolument
inacceptable que la volonté du Parlement ne soit pas entendue, à plus forte
raison celle du Sénat qui assure « la représentation des collectivités
territoriales de la République ».

Que l'on songe aussi à la suppression de la taxe professionnelle annoncée le
5 février dernier pour le 1er janvier prochain. Alors que la loi de finances
pour 2010 est entrée dans sa phase de préparation, le Gouvernement est
incapable d'expliquer aux parlementaires et aux élus locaux quel sera le
nouveau dispositif. Or, aujourd'hui, les collectivités ont besoin des
23 milliards d'euros qu'elles représentent, surtout dans un contexte de
crise. Comment alors garantir le principe constitutionnel d'autonomie des
collectivités, si l'État vient, une nouvelle fois, substituer une dotation à
un impôt local librement déterminé ?

Nos compatriotes sont également très inquiets pour l'avenir de leur système
de retraites. La solidarité nationale n'est pas négociable : le système par
répartition ne doit pas être sacrifié. La loi Fillon est loin d'avoir réussi
le miracle annoncé, à savoir garantir l'avenir du système de retraites. Et
voici que l'on nous explique qu'il faudra travailler jusqu'à soixante-sept
ans ! Pourquoi cette annonce, alors qu'un rendez-vous avait été fixé avec
les partenaires sociaux en 2012 ? Et pourquoi priver le Parlement d'un débat
qui lui revient de droit ?

Mais, s'il est un domaine où l'activisme présidentiel interpelle, c'est bien
celui de la justice et des libertés publiques. Après la chaotique réforme de
la carte judiciaire, l'inquiétante loi sur la rétention de sûreté, la très
répressive loi sur la récidive, la très décevante réforme pénitentiaire,
voici que se profilent la suppression des avoués, le renforcement de la
répression des clandestins et la suppression du juge d'instruction.

La combinaison de ces réformes ne manque pas d’inquiéter tous ceux qui sont
attachés à la défense des droits fondamentaux et à la protection de la
dignité humaine.

Avant de conclure, je voudrais préciser que la démarche à la fois critique
et constructive dans laquelle s'inscrit mon groupe m'amène à reconnaître les
progrès accomplis depuis le début de ce quinquennat en matière de
développement durable. Sur ce sujet, nous sommes collectivement, par-delà
les clivages partisans, en train de remporter la plus difficile des
batailles : changer les mentalités pour parvenir à la révolution verte.

Enfin, les dernières propositions annoncées en faveur de la jeunesse me
semblent aller dans le bon sens. Et c'est avec satisfaction que je constate,
quelques semaines seulement après le débat qui s'est tenu au Sénat, à
l'initiative de mon groupe, que l'on préconise aujourd'hui de renforcer la
participation citoyenne des jeunes avec un véritable service civique.

Le groupe du RDSE demeure attentif et vigilant à la politique du Président
de la République. C'est pourquoi il entend faire le meilleur usage des
prérogatives que lui confère désormais son statut de groupe minoritaire, au
sens de l'article 51-1 de la Constitution.

Soucieux du respect des minorités politiques et du pluralisme sénatorial,
mon groupe continuera de privilégier le dialogue et le débat. Nous refusons
le manichéisme politique érigé en consigne de vote : voter systématiquement
contre quand on est dans l’opposition et pour quand on est dans la majorité
ne sera jamais notre marque de fabrique. *(Applaudissements.) *De même, ceux
d'entre nous qui sont Radicaux de gauche, et donc aujourd'hui dans
l'opposition, refusent toute opposition systématique. *(Applaudissements.)*

Le groupe du RDSE est plus que jamais fier d'être constitué de sénateurs
issus d'horizons politiques différents, mais qui tous se rassemblent sur
l’essentiel : des affinités communes mais aussi des valeurs partagées.
N'est-ce pas là l'essence même du Parlement ? C'est avec ce type d'attitudes
politiques et de comportements responsables que nous entrerons alors,
peut-être, dans l'ère trop vite annoncée de l’hyper Parlement ! Mais, pour
l'heure, ne nous y trompons pas : c'est bien l’hyper présidence qui
prédomine. *(Applaudissements.)*
posted by Fawzi. Benabdallah mardi, juin 23, 2009  
 
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22 juin 2009
Thierry Messan, le Retour

La nouvelle d'une possible fraude électorale s'est répandue à Téhéran comme une traînée de poudre et a poussé dans la rue les partisans de l'ayatollah Rafsanjani contre ceux de l'ayatollah Khamenei, provoquant de nombreux morts et une grande instabilité dans tout le moyen-orient. Analyste politique, journaliste controversé, fondateur du Réseau Voltaire et auteur de l'Effroyable imposture 2 (le remodelage du Proche-Orient et la guerre israélienne contre le Liban), Thierry Meyssan revient sur cette question en expliquant que cette confusion est savamment entretenue par la CIA grâce aux moyens de communication les plus modernes tels les SMS ou Twitter. Une analyse politique à contre courant de ce qui a pu être dit dans les médias ces derniers jours et que NetEco.com reproduit dans ses colonnes avec l'aimable autorisation de son auteur.

En mars 2000, la secrétaire d'État Madeleine Albright a admis que l'administration Eisenhower avait organisé un changement de régime, en 1953, en Iran et que cet événement historique explique l'hostilité actuelle des Iraniens face aux États-Unis. La semaine dernière, lors de son discours du Caire adressé aux musulmans, le président Obama a officiellement reconnu qu'« en pleine Guerre froide, les États-Unis ont joué un rôle dans le renversement d'un gouvernement iranien démocratiquement élu » [1].

À l'époque, l'Iran est contrôlée par une monarchie d'opérette dirigée par le chah Mohammad Reza Pahlavi. Il avait été placé sur le trône par les Britanniques, qui avaient forcé son père, l'officier cosaque pro-nazi Reza Pahlavi, à démissionner. Cependant, le chah doit composer avec un Premier ministre nationaliste Mohammad Mossadegh. Celui-ci, avec l'aide de l'ayatollah Abou al-Qassem Kachani, nationalise les ressources pétrolières [2]. Furieux, les Britanniques convainquent les États-uniens qu'il faut stopper la dérive iranienne avant que le pays ne sombre dans le communisme. La CIA met alors en place l'Opération Ajax visant à renverser Mossadegh avec l'aide du chah, et à le remplacer par le général nazi Fazlollah Zahedi, jusque là détenu par les Britanniques. Il installera le régime de terreur le plus cruel de l'époque, tandis que le chah servira de couverture à ses exactions en posant pour les magazines people occidentaux.

L'opération Ajax fut dirigée par l'archéologue Donald Wilber, l'historien Kermit Roosevelt (le petit-fils du président Theodore Roosevelt) et le général Norman Schwartzkopf Sr. (dont le fils homonyme a commandé l'opération Tempête du désert). Elle reste un modèle de subversion. La CIA imagine un scénario qui donne l'impression d'un soulèvement populaire alors qu'il s'agit d'une opération secrète. Le clou du spectacle étant une manifestation à Téhéran avec 8 000 figurants payés par l'Agence pour fournir des photos convaincantes à la presse occidentale [3].

L'Histoire se répéterait-elle ? Washington a renoncé à attaquer militairement l'Iran et a dissuadé Israël de prendre une telle initiative. Pour parvenir à « changer le régime », l'administration Obama préfère jouer la carte —moins dangereuse, mais plus aléatoire— de l'action secrète. À l'issue de l'élection présidentielle iranienne, de vastes manifestations opposent dans les rues de Téhéran les partisans du président Mahmoud Ahmadinejad et du guide Ali Khamenei d'un côté, aux partisans du candidat malheureux Mir-Hossein Mousavi et de l'ex-président Akbar Hashemi Rafsanjani de l'autre. Elle traduisent un profond clivage dans la société iranienne entre un prolétariat nationaliste et une bourgeoisie qui déplore d'être tenue à l'écart de la globalisation économique [4]. Agissant en sous-main, Washington tente de peser sur les événements pour renverser le président réélu.

Une nouvelle fois, l'Iran est un champ d'expérimentation de méthodes innovantes de subversion. La CIA s'appuie en 2009 sur une arme nouvelle : la maîtrise des téléphones portables.

Depuis la généralisation des téléphones portables, les services secrets anglo-saxons ont multiplié leurs capacités d'interception. Alors que l'écoute des téléphones filaires nécessite la pose de bretelles de dérivation, donc des agents sur place, l'écoute des portables peut se faire à distance grâce au réseau Échelon. Toutefois, ce système ne permet pas d'interception des communications téléphoniques via Skype, d'où le succès des téléphones Skype dans les zones de conflit [5]. La National Security Agency (NSA) vient donc de démarcher les fournisseurs d'accès internet du monde entier pour obtenir leur concours. Ceux qui ont accepté ont été grassement rétribués [6].

Dans les pays qu'ils occupent —Irak, Afghanistan et Pakistan—, les Anglo-Saxons interceptent la totalité des conversations téléphoniques qu'elles soient émises par des portables ou qu'elles soient filaires. Le but n'est pas de disposer de retranscription de telle ou telle conversation, mais d'identifier les « réseaux sociaux ». En d'autres termes, les téléphones sont des mouchards qui permettent de savoir avec qui une personne donnée est en relation. Partant de là, on peut espérer identifier les réseaux de résistance. Dans un second temps, les téléphones permettent de localiser les cibles identifiées, et de les « neutraliser ».

C'est pourquoi, en février 2008, les insurgés afghans ont ordonné aux divers opérateurs de stopper leur activité chaque jour de 17h à 03h, de manière à empêcher les Anglo-Saxons de suivre leurs déplacements. Les antennes-relais de ceux qui ont contrevenu à cet ordre ont été détruites [7].

À l'inverse, —hormis un central téléphonique touché par erreur—, les forces israéliennes se sont bien gardées de bombarder les relais téléphoniques à Gaza, lors de l'opération Plomb durci, en décembre 2008-janvier 2009. Il s'agit là d'un changement complet de stratégie chez les Occidentaux. Depuis la guerre du Golfe prévalait la « théorie des cinq cercles » du colonel John A. Warden : le bombardement des infrastructures de téléphonie était considéré comme un objectif stratégique à la fois pour plonger la population dans la confusion et pour couper les communications entre les centres de commandement et les combattants. Désormais, c'est le contraire, il faut protéger les infrastructures de télécommunications. Durant les bombardements de Gaza, l'opérateur Jawwal [8] a offert du crédit à ses abonnés, officiellement pour leur venir en aide, de facto dans l'intérêt des Israéliens.

Franchissant un pas, les services secrets anglo-saxons et israéliens ont développé des méthodes de guerre psychologique basées sur l'usage extensif des portables. En juillet 2008, après l'échange de prisonniers et dépouilles entre Israël et le Hezbollah, des robots ont lancé des dizaines de milliers d'appel vers des portables libanais. Une voix en arabe mettait en garde contre toute participation à la Résistance et dénigrait le Hezbollah. Le ministre libanais des télécom, Jibran Bassil [9], avait déposé une plainte à l'ONU contre cette flagrante violation de la souveraineté du pays [10].

Sur le même modèle des dizaines de milliers de Libanais et de Syriens ont reçu un appel automatique en octobre 2008 leur proposant 10 millions de dollars contre toute information qui permettrait de localiser et de délivrer des soldats israéliens prisonniers. Les personnes intéressées pour collaborer étaient invitées à joindre un numéro au Royaume-Uni [11].

Cette méthode vient d'être employée en Iran pour intoxiquer la population en répandant des nouvelles choquantes, et pour canaliser le mécontentement qu'elles suscitent.

En premier lieu, il s'est agit de répandre par SMS durant la nuit du dépouillement la nouvelle selon laquelle le Conseil des gardiens de la Constitution (équivalent de la Cour constitutionnelle) avaient informé Mir-Hossein Mousavi de sa victoire. Dès lors, l'annonce, plusieurs heures plus tard des résultats officiels —la réélection de Mahmoud Ahmadinejad avec 64 % des suffrages exprimés— paraissait un gigantesque trucage. Pourtant, trois jours plus tôt, M. Mousavi et ses amis considéraient la victoire massive de M. Ahmadinejad comme certaine et s'efforçaient de l'expliquer par des déséquilibres dans la campagne électorale. Ainsi l'ex-président Akbar Hashemi Rafsanjani détaillait ses griefs dans une lettre ouverte. Les instituts de sondage US en Iran pronostiquaient une avance de M. Ahmadinejad de 20 points sur M. Mousavi [12]. À aucun moment, la victoire de M. Mousavi n'a paru possible, même s'il est probable que des trucages ont accentué la marge entre les deux candidats.

Dans un second temps, des citoyens ont été sélectionnés ou se sont fait connaître sur internet pour converser sur Facebook ou s'abonner à des fils de dépêche Twitter. Ils ont alors reçu, toujours par SMS, des informations —vraies ou fausses— sur l'évolution de la crise politique et les manifestations en cours. Ce sont ces dépêches anonymes qui ont répandu les nouvelles de fusillades et de morts nombreux ; nouvelles à ce jour non confirmées. Par un malencontreux hasard de calendrier, la société Twitter devait suspendre son service durant une nuit, le temps nécessaire à la maintenance de ses installations. Mais le département d'État des États-Unis est intervenu pour lui demander de surseoir à cette opération [13]. Selon le New York Times, ces opérations contribuent à semer la défiance dans la population [14].

Simultanément, dans un effort nouveau la CIA mobilise les militants anti-iraniens aux USA et au Royaume-Uni pour ajouter au désordre. Un Guide pratique de la révolution en Iran leur a été distribué, il comprend plusieurs conseils pratiques, dont :
régler les comptes Twitter sur le fuseau horaire de Téhéran ;
centraliser les messages sur les comptes Twitter @stopAhmadi, #iranelection et #gr88 ;
Ne pas attaquer les sites internet officiels de l'État iranien. « Laissez faire l'armée » US pour cela (sic).
Mis en application, ces conseils empêchent toute authentification des messages Twitter. On ne peut plus savoir s'ils sont envoyés par des témoins des manifestations à Téhéran ou par des agents de la CIA à Langley, et l'on ne peut plus distinguer le vrai du faux. Le but est de creer toujours plus de confusion et de pousser les Iraniens à se battre entre eux.

Les états-majors, partout dans le monde, suivent avec attention les événements à Téhéran. Chacun tente d'évaluer l'efficacité de cette nouvelle méthode de subversion dans le laboratoire iranien. À l'évidence, le processus de déstabilisation a fonctionné. Mais il n'est pas sûr que la CIA puisse canaliser les manifestants pour qu'ils fassent eux-mêmes ce que le Pentagone a renoncé à faire et qu'ils n'ont aucune envie de faire : changer le régime, clore la révolution islamique.
posted by Fawzi. Benabdallah lundi, juin 22, 2009  
 
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17 juin 2009
IRAN ,Twitter et You tube

Iran: alors que la presse galère, l'info vient de Twitter et YouTube

De nombreux Posteurs soulignent l'avènement des médias sociaux, mais il convient de prendre ces infos avec prudence.
Pour savoir ce qu'il se passe en Iran, c'est sur le Web qu'il faut être. Les informations et témoignages liés aux manifestations affluent sur les sites de médias sociaux comme YouTube ou Twitter, alors que les journalistes sur place ont, eux, du mal à travailler.

1. La presse à la traîne

De nombreux sites internet "proches des réformateurs, de Mir Hossein Moussavi et de Mehdi Karoubi" ont été "filtrés", selon Reporters Sans Frontières.

Pour la presse étrangère, la tâche est ardue. Bureaux fermés par les autorités iraniennes, journalistes arrêtés et priés de quitter le pays, brouillage des satellites...

Pour le directeur de la BBC World, l'explication est toute trouvée. Le régime veut "limiter la couverture médiatique des conséquences d'une élection litigieuse".

2. Twitter, précieuse source d'informations

L'émergence de Twitter, cette plateforme où chacun peut envoyer des messages courts qui sont publiés en direct sur Internet, n'a pas échappé aux Posteurs.

"Des informations qui ne circulent pourtant pas par la voie des médias traditionnels mais d’une grande importance sont communiquées sur Twitter", note Flash-Politique. "On y recense les personnalités arrêtées, les violences policières un peu partout dans le pays, et les émeutes qui prennent, dans une ville ou dans une autre."

Rimbus a d'ailleurs été interpellé par les twitts (= messages sur Twitter) d'un Iranien. "Il raconte qu'il n'a jamais vu Téhéran de la sorte, à feu et à sang, avec des détonations... Dans la rue, il entend à la fois les cris "à mort le dictateur", comme ceux d''Allah ouakbar'", souligne Rimbus.

"On ne peut que constater que ces médias classiques ont du et pu s'appuyer sur Twitter et YouTube à fond en récoltant un maximum d'informations permettant ainsi de faire leur métier : informer et donc dénoncer".

Restons prudents face à cette masse d'informations

Les informations provenant de Twitter sont "parfois contradictoires, toujours partisanes et nécessitant en tout état de cause une prise de recul importante avant d'en tirer la moindre conclusion".
posted by Fawzi. Benabdallah mercredi, juin 17, 2009  
 
1 Comments:
  • At 3:28 PM, Blogger Unknown said…

    Encore de nombreuses personnes ne connaissent pas ce moyen de communication. J'ai tenté un petit tour d'horizon de ce qu'est Twitter, pour aider les débutants: http://is.gd/14raz
    Les enjeux de ce service sont énormes en terme de communication et d'information à l'avenir!

     
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11 juin 2009
Hadopi censuré

Le Conseil constitutionnel a retiré tout pouvoir de sanction à la Haute autorité pour la protection des œuvres et élevé l'accès à Internet au rang de droit fondamental. Christine Albanel annonce qu'elle complètera sa loi.

Le Conseil constitutionnel a censuré mercredi le cœur même de la loi Hadopi : la riposte graduée, en considérant que plusieurs éléments fondamentaux étaient contraires à la constitution.
Dans son avis, l'un des plus sévères de ces dernières années selon les juristes, le Conseil, saisi par les députés socialistes le 19 mai dernier, explique qu'il a censuré partiellement les articles 5 et 11 de la loi, qui instituaient concrètement la commission de protection des droits, celle qui devait envoyer les mails d'avertissement aux internautes et imposer les coupures d'accès, le coeur de la «riposte graduée» instaurée par le texte.
Premier point, capital : pour les Sages, «la liberté de communication et d'expression, énoncée à l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, fait l'objet d'une constante jurisprudence protectrice par le Conseil constitutionnel [|…] Cette liberté implique aujourd'hui, eu égard au développement généralisé d'internet et à son importance pour la participation à la vie démocratique et à l'expression des idées et des opinions, la liberté d'accéder à ces services de communication au public en ligne ».
En clair : Internet est un droit fondamental, on ne peut donc pas priver quelqu'un d'accès au web sans qu'une autorité judiciaire, et non administrative comme l'Hadopi, ne l'ordonne. Le conseil l'écrit d'ailleurs clairement : «Le rôle de la Haute autorité (Hadopi) est d'avertir la téléchargeur qu'il a été repéré, mais pas de le sanctionner», cette tâche étant dévolue, si elle doit être effectuée, à un juge.
Ironie de l'histoire : c'est exactement la vision qu'avaient proposé les députés européens à plusieurs reprises, notamment au travers de l'amendement Bono. Le ministère de la Culture avait défendu le contraire et estimé que les décisions du parlement européen n'avaient pas de conséquence sur la loi française.
La présomption de culpabilité censurée
Deuxième point censuré par le conseil : le renversement de la charge de la preuve institué par Hadopi. La loi prévoyait qu'un internaute était présumé avoir téléchargé illégalement dès lors que son adresse IP était repérée par les ayants-droits. C'était à l'internaute de prouver l'inverse.
Pour les sages, «en méconnaissance de l'article 9 de la Déclaration de 1789, la loi instituait ainsi, en opérant un renversement de la charge de la preuve, une présomption de culpabilité pouvant conduire à prononcer contre l'abonné des sanctions privatives ou restrictives du droit».
Dès lors, le Conseil a globalement « censuré, aux articles 5 et 11 de la loi déférée, toutes les dispositions relatives au pouvoir de sanction de la commission de protection des droits de l'Hadopi». Celle-ci ne pourra donc plus jouer qu'un rôle d'avertissement à l'égard des internautes. Ce sera à un juge issu de l'ordre judiciaire d'ordonner une éventuelle sanction.
De fait, le Conseil constitutionnel a tué la loi Hadopi avant même sa mise en œuvre, infligeant à ses concepteurs un camouflet de taille. Il a également, et c'est une décision historique, conféré à Internet le statut de droit fondamental, dont on ne peut priver les citoyens qu'en cas de force majeure. Ce qui devrait influer sur les projets de filtrage du web agités depuis quelques années.
En pratique, la loi Création et Internet pourra rentrer en application, mais l'Hadopi se bornera à envoyer des mails d'avertissements aux internautes. La commission de protection des droits pourra transmettre les adresses IP des internautes fautifs à la justice, mais celle-ci devra établir la culpabilité de l'internaute avant de décider une éventuelle sanction.
Contacté par lefigaro.fr, le député PS Patrick Bloche s'est dit «très heureux» de cette décision. «Pour les internautes, c'est ce qu'il y avait de mieux. Cette loi est vidée de sa substance».
La ministre de la Culture, qui avait expliqué au Talk Orange-Le Figaro qu'elle démissionnerait si la loi ne passait pas, a réagi en affirmant qu'elle comptait «compléter rapidement la loi Création et Internet pour confier au juge le dernier stade de la réponse graduée». Elle devrait déposer avant l'été une loi en ce sens. Mais deux questions se posent : comment prouver qu'un internaute est coupable de téléchargement ? Et surtout, comment trouver, parmi des juges judiciaires déjà surchargés de travail, les effectifs nécessaires à ce nouveau rôle?
posted by Fawzi. Benabdallah jeudi, juin 11, 2009  
 
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9 juin 2009
La Gauche derrière le PRG à Hénin-Beaumont
Municipales à Hénin-Beaumont : le PS soutient un candidat du PRG


Le Parti socialiste (PS) a fait son choix dans la course à la mairie d'Hénin-Beaumont : face au Front national (FN) et à Steeve Briois et Marine Le Pen, il apporte son soutien au candidat du Parti radical de gauche (PRG), Eric Mouton. Lequel prendra la tête d'une liste d'Union de la gauche.
Hier, l'ancienne première adjointe du maire mis en examen Gérard Dalongeville, Marie-Noëlle Lienemann, avait jeté l'éponge. Aussi, le PS lui a trouvé un remplaçant, Eric Mouton, candidat PRG. Catherine Génisson, première secrétaire fédérale du PS du Pas-de-Calais, a justifié le choix du parti pour une liste constituée de « personnalités locales, très ancrées » à Hénin-Beaumont plutôt que le scénario d'une liste conduite par une personnalité nationale. Eric Mouton est un infirmier libéral installé depuis longtemps dans la ville.
« Ce choix a été discuté avec Mme Lienemann et au niveau national avec Martine Aubry », a précisé Catherine Génisson.

Eric Mouton devrait conduire une liste d'Union de la gauche, qui associera le Parti communiste (PC) et le Mouvement républicain et citoyen (MRC) au PS et au PRG, a-t-elle encore indiqué. Des discussions étaient en cours mardi pour associer les Verts.
posted by Fawzi. Benabdallah mardi, juin 09, 2009  
 
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8 juin 2009
Amer éléction

Au vue de la crise économique et à la politique menée par le gouvernement UMP et le président Sarkozy, beaucoup prédisait un vote sanction contre la majorité présidentielle. He bien non, grâce à une altercation sur un plateau de télé, à la diffusion heureuse du film Home,la veille des élections et à l’inconséquence des électeurs français, le pire est arrivé. Non seulement, dimanche, les français en plaçant l’UMP en tete de toutes les formations politiques ont renouvelé leur confiance en Nicolas Sarkozy, mais en plus ils ont fait de la troïka, Cohn Bendit ,Joly et Bové les nouveaux leader de la gauche française. Triste et consternant bilan, car même si le PS commet beaucoup d’erreurs en étalant ses divisions internes, et en méprisant ses alliés, il ne méritait pas le sort que lui ont fait les français. Mr Sarkozy, bravo, vous avez carte blanche pour poursuivre votre politique qui finalement semble convenir à une majorité de français, remarquez, votre ami Berlusconi vient lui, aussi de faire un carton en Italie, alors, bon vent et la fête continue.
posted by Fawzi. Benabdallah lundi, juin 08, 2009  
 
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Nom: Fawzi. Benabdallah
lieu: Clichy la Garenne, 92110, France

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