27 avr. 2007
|
La Republique qui vous respecte
|
« Je voterais Ségolène Royal, sans hésiter. Parce que je crois en elle et parce qu’elle parle autrement, librement, un langage différent des autres candidats et des hommes politiques en général. Parce que je suis convaincu par ce qu’elle dit et que je suis bluffé par son courage. Courage parce qu’il en faut pour tenir tête face aux dirigeants du Parti socialiste, courage parce qu’il est demandé deux fois plus de preuves qu’il n’en serait demandé à un homme qui se présenterait à sa place, courage parce que dans la situation de la gauche aujourd’hui, elle sait qu’il lui faut rassembler et convaincre au-delà du possible. » Que tenter lorsqu’on est citoyen de gauche, viscéralement opposé aux idées propagées par la droite et sa politique qui, sous couvert de vouloir défendre l’emploi et le travail, la récompense et le mérite, est menée contre les principe de l’équité, favorisant les nantis, les parvenus, les rentiers, les riches ? Il faut reconnaître une chose. Sarkozy est, dans le domaine de la communication politique, le meilleur, et de loin. Son score de 31 points, il le doit à cette facilité de parler, son verbe populaire, cette aisance face aux caméras. Tous les entrepreneurs rêvent d’un dir.com de cette compétence mais peu le mettraient à la direction de leur entreprise. Il y a une question fondamentale, qui doit être posée avant le 6 mai, et qui n’a pas trop cours dans les médias. En choisissant Royal ou Sarkozy, devons-nous réfléchir à la personnalité, aux compétences, aux facultés de gouverner, de régner, de ces deux candidats ; ou alors de trancher en fonction du contenu, des idées qu’incarnent ces deux personnages ? Selon la conception que l’on se fait de la citoyenneté et de la politique, on se porte sur une option. En mettant l’accent sur le candidat, on se place dans la situation d’un membre des actionnaires de la maison France, disposant d’une voix, prêt à élire l’administrateur en chef et ensuite, de le révoquer dans cinq ans si les résultats ne sont pas jugés corrects. Auquel cas, nul besoin d’un investissement spécial. On vante dans les discussion de café, auprès des proches, ou bien sur les forums et autres plates-formes du web, les mérites de l’une ou de l’autre qualifié(e) pour le scrutin du 6 mai… mais… Dans le cas de la seconde option, alors on convient que les idées incarnées sont plus essentielles. Là, nous sommes concernés en tant que porteur de principes et d’idéaux, en tant que citoyen partageant des contenus essentiels et de cette consubstantialité des esprits politiques, nous décidons que nous sommes partie prenante du résultat. Nous avons signé un pacte bien plus qu’un contrat de gouvernance, comme dans l’option précédente. Alors si telle est l’option, décidons, ensemble, entre citoyen de gauche, par-delà les divisions partisanes, de nous entendre pour réaliser notre ambition, prendre notre bien idéologique, dont nous avons été dépouillé par certaine orientation de la presse. Décidons à travers le bulletin Royal de nous réapproprier le sens de l’Histoire, de réveiller les consciences, de décider que la France doit incarner les valeurs de gauche, de ne pas nous fourvoyer, de dire avec nos amis américains, suite aux turpitudes consécutives à la victoire de Bush et la défaire de Kerry, nous sommes tous démocrates ! Eh, les filles, les gars, réveillez-vous, c’est le printemps, faites un rêve ! Ecrivez, diffusez, pensez, réfléchissez, débattez. La France ne mérite pas un cauchemar, pour le 6 mai, se sentir heureux, faire la fête, être fier, un seul slogan, « la France présidente »
|
posted by Fawzi. Benabdallah
vendredi, avril 27, 2007
|
|
|
|
|
|
|
derniers
commentaires |
mesarchives |
mesliens |
|