22 mai 2009
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police à l'ecole
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 Lors d'une visite du Président dans un lycée, il discute avec les professeurs et les élèves et déclare que la violence à l'école est inacceptable ! Il le répète même à plusieurs reprises. Le ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos, présent aux côtés de Nicolas Sarkozy, l'a bien compris. Aussitôt, il décide la création d'une « force mobile d'agents » intervenant en milieu scolaire « sur des missions de prévention et de contrôle » de la violence (tiens, période électorale, le tout sécuritaire est de retour !). La définition de cette « force mobile d'agents », ça ressemble comme 2 goutes d'eau à celle de la Police.
Et l'on voit que les forces de police ont également bien compris le président, puisqu'ils ne trouvent pas mieux que d'aller interpeler à la sortie d'une école de Gironde, 2 enfants de 6 et 10 ans, soupçonnés d'avoir volé une bicyclette. L'un d'entre eux s'appelle Hicham, il a depuis quelques temps un vélo offert par un militaire d'une base aérienne proche, mais une citoyenne qui s'est fait voler une bicyclette le soupçonnait d'en être l'auteur (bien sûr, lorsqu'on s'appelle Hicham, on ne peut qu'être un voleur de vélo). Elle sait où il est scolarisé, elle demande au directeur de l'école de bien vouloir confisquer le vélo, ce qu'il refuse de faire. La personne décide donc de porter plainte.
Enquête des policiers, puis arrestation, sans même que ceux-ci aient pris soin de se mettre en rapport avec la famille de l'enfant pour demander des comptes. Au final, la mère a pu apporter la preuve que le vélo n'avait pas été volé mais on se retrouve avec 2 enfants traumatisés, sans doute pour longtemps, et leurs camarades racontant qu'ils "ont été emmenés en prison". Immanquablement, ça laissera des traces.
Pendant ce temps, de bien plus grands voleurs ont l'impunité grâce à leurs relations. Si l'on veut faire du chiffre, c'est évidemment plus facile d'interpeler des enfants. |
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posted by Fawzi. Benabdallah
vendredi, mai 22, 2009

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18 mai 2009
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Turquie une priorité
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 Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche (PRG), a estimé lundi que l'intégration de la Turquie dans l'Union européenne était "une priorité si on souhaite que la démocratie se fortifie dans ce grand pays musulman et moderne".
"La position de la France et de l'Allemagne doit évoluer si on ne veut pas que le peuple turc se tourne vers des choix politiques qui l'éloigneraient de nous", écrit-il dans un communiqué, soulignant que le PRG s'était prononcé dès 2004 "pour une adhésion de la Turquie dans un délai de dix ans".
Le sénateur de Tarn-et-Garonne s'est également "félicité de la vigueur du courant laïque en Turquie qui a encore démontré sa vivacité en organisant une grande manifestation à Ankara" ce dimanche.
Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre a rappelé lundi l'opposition de Nicolas Sarkozy et du parti présidentiel à l'entrée de la Turquie dans l'UE et leur préférence pour "un partenariat privilégié" avec ce "grand pays", et a demandé aux candidats socialistes, écologistes et MoDem "de dire clairement leurs positions" sur cette question. d'après AFP |
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posted by Fawzi. Benabdallah
lundi, mai 18, 2009

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