10 juil. 2009
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Les iraniens restent mobilisés
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3000 personnes ont décidé d’ignorer l’interdiction de rassemblement à Téhéran et se sont retrouvées devant l’Université de la capitale. Là, où dix ans plus tôt, des miliciens bassidjis avaient brutalisé des étudiants après une manifestation, tuant même l’un d’entre eux.
Cette commémoration des émeutes étudiantes du 9 juillet 1999 était aussi l’occasion pour beaucoup de participants de réaffirmer leur hostilité au pouvoir, après le réélection contestée de Mahmoud Ahmadinejad. 500 opposants -des fidèles du réformateur Mir Hossein Moussavi pour la plupart- seraient toujours emprisonnés suite aux manifestations post-électorales. C’est en tous cas le premier rassemblement de cette ampleur depuis un peu plus de deux semaines. La police a dispersé le cortège en utilisant des gaz lacrymogènes. Elle aurait arrêté plusieurs manifestants. |
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posted by Fawzi. Benabdallah
vendredi, juillet 10, 2009

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Et après le Dimanche?
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Trois remarques :
- le but de cette loi est de légaliser une poignée d'illégalités au lieu de les sanctionner ! - le volontariat, c'est de la rigolade dans le rapport de force employé/employeur. - tout salarié travaillant par exception le dimanche devrait légalement avoir droit à un repos compensateur et à une compensation salariale. je ne reviens même pas sur cet argument de Nicolas Sarkozy (merci Libé) : Le plus scandaleux, ce n'est pas que Mme Obama et ses filles ne puissent pas "visiter" les magasins parisiens le dimanche, le plus scandaleux c'est que sur un coup de fil Nicolas Sarkozy puisse les faire ouvrir !
Voici le texte intégral du député PRG Michel CHARASSE s’exprimant à l’Assemblée sur le travail le dimanche.
Gérard CHARASSE, député de l'Allier et vice-président du PRG, est intervenu au nom des députés PRG et apparentés, dont il est le chef de file, lors de la discussion générale sur la proposition de loi "dérogations au repos dominical".
M. le président.* La parole est à M. Gérard Charasse.
M. Gérard Charasse . Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, à l'évidence, le statut particulier du dimanche est un élément structurant de la vie dans notre société. Le fait, incontestable, qu'il s'agisse d'un héritage religieux et historique particulier n'enlève rien à la portée concrète de cette réalité sociale contemporaine.
Certes, aux yeux des progressistes que sont les radicaux de gauche, rien ne saurait être immuable de principe. Toutefois, dans la mesure où nous débattons ici d'un élément structurant de la société, donc de l’économie – et que nous en débattons dans cet ordre –, il est important de nous inviter, de vous inviter tout spécialement, chers collègues de la majorité, à la plus grande prudence.
Devant l'importance de ce dossier, une première question s'impose : que peut-on, et ne peut-on pas, accepter ?
M. Jean-Frédéric Poisson : Bonne question, en effet !
M. Gérard Charasse : C’est même une excellente question et nous verrons bien la réponse que vous y apporterez !
Si la généralisation du travail du dimanche, assortie de garanties effectives en matière de protection des droits des salariés, était l’une des composantes d'un ensemble de mesures cohérentes, notamment en faveur du pouvoir d'achat ou de l’organisation et du renforcement des services publics, alors oui, les radicaux de gauche pourraient éventuellement s’y retrouver. En revanche, s'il s'agit de supprimer le temps social, fondamental et structurant, du dimanche, et de le faire sans garanties effectives ni contrepartie réelle, la réponse des radicaux sera toujours non.
Une seconde question se révèle dès lors nécessaire : que nous propose le texte présenté aujourd'hui ?
Il met en place deux régimes distincts. D'une part, il consacre la liberté d'ouvrir le dimanche dans l’ensemble des communes touristiques et thermales, et ce pour tous les commerces, et non plus seulement pour ceux qui sont directement concernés par les activités de tourisme, condition actuellement posée pour permettre la dérogation au repos dominical. D'autre part, il introduit la notion de « périmètre d'usage de consommation exceptionnel », ou PUCE : le choix de cet acronyme, monsieur le ministre, sous-entendrait-il qu'il ne s'agirait que de petites entités ne représentant finalement que peu de chose à l'échelle nationale ?
M. Marcel Rogemont : Bien gênantes quand même comme toutes les puces ! *(Sourires.) *
M. Gérard Charasse Elles seraient gênantes, effectivement et nous attendons, sur le sujet, la réponse à cette seconde question.
Dans le cas précis des PUCE, il s’agit, en effet, de la possibilité pour le préfet, sur demande préalable du conseil municipal, de délimiter des zones où le travail dominical est possible, mais exclusivement sur la base de l'accord écrit de chaque salarié concerné. Le texte prévoit, en outre, des garanties de repos compensateur et des contreparties de rémunérations qui sembleraient, de prime abord, très intéressantes.
Oui, chers collègues, ces dispositions sont bien présentes dans le texte ! Les radicaux de gauche sont opposés à la politique imposée depuis deux ans à notre pays par la majorité présidentielle, mais leur opposition est toujours réfléchie. C’est pourquoi le groupe radical du conseil municipal de Vichy a fait adopter à l'unanimité du conseil, dont la majorité est UMP, un vœu visant à pérenniser le *statu quo*, car on peut légitimement craindre que le prétendu « volontariat », prévu par le texte dans le cas des PUCE, ne se transforme dans les faits en travail forcé.
L'interdiction, faite aux employeurs par le texte, de refuser d'embaucher les candidats qui ne seraient pas volontaires pour travailler le dimanche, sera impossible à appliquer concrètement, puisque les choix d'embauche, vous le savez, sont arbitraires. Ils ne font l’objet d’aucune obligation de motivation. Comment voulez-vous qu'un débouté puisse prouver que c'est bien en raison de son refus de travailler le dimanche que l'employeur a refusé de l'embaucher ?
La protection contre la discrimination ainsi affichée par le texte risque tout simplement d'être inique. Dès lors ce volontariat, qui n’en porterait plus que le nom, nous semble malheureusement constituer une simple vue de l'esprit, pour ne pas dire un acquit de conscience.
On peut, de même, s'interroger sur la réalité des contreparties proposées : de votre propre aveu, monsieur le rapporteur, il est hors de question que les personnes travaillant actuellement le dimanche bénéficient des nouvelles contreparties prévues par la proposition de loi, lesquelles, en tout état de cause, ne s’appliqueront pas dans les communes touristiques et thermales !
M. Richard Mallié : *rapporteur*. Je n’ai jamais dit cela !
M. Gérard Charasse : C'est une rupture d'égalité fondamentale. Même si, dans ces communes, des négociations étaient éventuellement imposées par le texte, comme vous l'avez suggéré, cela ne constituerait en rien une garantie réelle, notamment lorsque l'absence d'accord conduit à une décision unilatérale de l'employeur, fût-elle avalisée par la suite par un référendum d'entreprise.
En ces temps de crise et de licenciements, ce sont les salariés qui sont systématiquement en situation de faiblesse dans de pareilles négociations. « Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime, et la loi qui affranchit ». Cette maxime, formulée à son époque par Lacordaire, reste plus que jamais d'actualité.
Tel est le problème fondamental du texte : les garanties n'étant pas effectives, la grande majorité des employés risquent de se voir imposer le travail du dimanche sans contreparties financières ni repos compensateur ; cela a déjà été dit, mais il faut le répéter.
Il suffira pour une commune de se déclarer « touristique », après une simple demande adressée par le maire au préfet sur la base de critères relativement souples, nous l'avons vu, pour que les salariés échappent complètement aux garanties législatives.
Les députés du groupe SRC défendront et soutiendront de nombreux amendements de nature à améliorer objectivement le dispositif proposé et les garanties qui l’accompagnent. J'espère que notre assemblée en adoptera l'essentiel.
Dans le fond, nous en revenons implacablement au principe humaniste, fondement de toute l'action des radicaux de gauche : l'économie doit être au service de l’homme, jamais l’inverse !
À nos yeux, cette proposition de loi constitue une nouvelle preuve que la majorité présidentielle ne partage pas le principe humaniste. C’est pourquoi nous voterons résolument contre ce texte. *(Applaudissements sur de nomberux bancs du groupe SRC.)
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posted by Fawzi. Benabdallah
vendredi, juillet 10, 2009

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8 juil. 2009
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Appel pour un pacte unitaire de progrès
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Appel pour un pacte unitaire de progrès
La gauche doit se rassembler, au-delà des partis politiques
Les résultats des européennes du 7 juin l'ont confirmé : la gauche est la première victime de l'abstention des Français les plus modestes, et des jeunes. Elle est ensuite victime de ses divisions, de clivages dépassés, prisonnière de discours et cultures hérités des siècles passés. De là viennent les sectarismes et les querelles intestines qui s'étalent dans les médias et font le désespoir du peuple de gauche.
Le paradoxe est saisissant : d'un côté la crise et ses conséquences dévastatrices; les mobilisations sociales et l'unité syndicale qui y répondent; de l'autre côté, une gauche morcelée, fatiguée, manquant d'imagination et peinant à élaborer un projet qui suscite l'espoir et l'enthousiasme. Pour des millions de femmes et d'hommes, de salariés du public et du privé, de chômeurs, de jeunes, d'universitaires et de chercheurs, d'intellectuels, de créateurs, d'artistes, ce déclin de la gauche est vécu comme un drame.
Dominant ce paysage sinistré, le pouvoir croit tenir sa victoire. Face au mécontentement, aux mobilisations sociales, il s'adapte, louvoie – mais il garde le cap. Au prix que l'on sait : une excroissance insidieuse d'un pouvoir personnel omniprésent, et une méthodique déconstruction, au quotidien, de la puissance publique et de l'Etat de droit. Nous savons bien ce qu'il y a au bout d'un tel chemin : la déchirure du corps social. Il faut l'éviter à tout prix.
Il est urgent que la gauche se sorte de l'impasse où elle s'est laissée enfermer. Elle le doit à tous ceux qui sont convaincus qu'un autre avenir, dans une autre société, est possible. Aucun parti ne peut prétendre, à lui tout seul, être la force propulsive du progressisme nouveau, et de la dynamique unitaire, dont le peuple de gauche a tellement besoin. On ne saurait non plus laisser les états-majors, comme à leur habitude, faire et défaire les coalitions et les alliances au gré des résultats électoraux et des rapports de force internes. La solution est ailleurs.
Dans tous les partis de gauche et au-delà demeure un capital militant, un potentiel de générosité et d'intelligence citoyenne qui représente une formidable chance de renouveau. Et à côté des partis, dans les associations, les collectifs, la société civile, des millions de femmes et d'hommes cherchent un espace politique solidaire, efficace et durable, où s'investir pour le changement.
Nous voulons agir pour rassembler les uns et les autres dans l'élaboration commune d'une alternative progressiste au néolibéralisme, d'un programme de profonde transformation sociale. Un projet qui puisse un jour prochain être porté au gouvernement, et qui s'inspire directement des aspirations, des revendications et des luttes de toutes les forces vives de notre pays.
Cinq axes de réflexion et d'action nous semblent prioritaires :
1. La définition d'une nouvelle éthique de la République et de la vie politique.
2. L'approfondissement de la démocratie sociale et citoyenne.
3. Le combat pour une mondialisation solidaire et pacifique.
4. La reconstruction de notre société autour des principes de justice sociale, d'égalité d'accès aux savoirs et à la culture.
5. La conception d'un nouveau modèle de développement économique qui soit à la fois social, écologique et progressiste.
Nous appelons au rassemblement sans délai de toutes celles et de tous ceux qui estiment urgent de se retrouver dans une démarche unitaire, en pleine autonomie, au-delà des appareils politiques, non pas contre eux mais en rejetant toute hégémonie. De toutes celles et de tous ceux qui désirent participer à l'écriture d'une nouvelle page fondatrice de l'histoire de la gauche.
Nous appelons à la création partout en France d'espaces de dialogue, d'organisation et d'action. Tous ensemble, nous nous donnerons comme premier objectif l'élaboration d'un pacte unitaire de progrès. Une charte reposant sur les principes que nous définirons collectivement, pour une société progressiste plus juste et plus humaine. |
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posted by Fawzi. Benabdallah
mercredi, juillet 08, 2009

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7 juil. 2009
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Répréssion chinoise
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 Le dissident chinois Wu'er Kaixi, un des dirigeants du Printemps de Pékin en 1989, lui-même membre de la minorité ouïghoure, a accusé lundi les autorités chinoises d'être par leur politique à l'origine des sanglantes émeutes ethniques au Xinjiang.
"La mentalité hégémonique du gouvernement chinois et ses politiques barbares sont à blâmer pour l'injustice (régnant) au Xinjiang", a estimé sur son blog le dissident, qui vit en exil à Taïwan.
"La poigne de fer par laquelle le peuple Han s'impose de longue date à la minorité a finalement conduit aux protestations de Ouïghours", a ajouté Wu'er Kaixi.
Pékin a annoncé lundi qu'au moins 140 personnes avaient été tuées et plus de 800 autres blessées dimanche dans les violences les plus meurtrières en Chine depuis des décennies. Elles se sont déroulées après qu'une manifestation a dégénéré, à Urumqi, la capitale du Xinjiang, une région majoritairement peuplée de musulmans située dans l'extrême nord-ouest de la Chine.
"On a tiré au hasard sur des hommes et des femmes", a, pour sa part, assuré à l'AFP Asgar Can, vice-président du Congrès mondial des Ouïghours, principale organisation en exil de cette communauté musulmane et turcophone, dont le siège se trouve à Munich.
Les autorités chinoises ont accusé la dissidence ouïghoure à l'étranger d'avoir orchestré ces violences, ce que le représentant du Congrès mondial a réfuté. et pendant ce temps nous faisons de beaux contrats commerciaux sonnant et trébuchant et au diable les droits de l'homme. C'est tellement loin la chine ,on s'en fout ce qui intéressent nos têtes pensantes c'est leurs pognons ,le reste............. |
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posted by Fawzi. Benabdallah
mardi, juillet 07, 2009

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5 juil. 2009
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Victoire de la Gauche à Hénin-Beaumont
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 Explosion de joie dans la salle des fêtes bondée de la mairie d'Hénin-Beaumont, à 20h15 : le candidat Front National, Steeve Briois, et sa seconde de liste, Marine Le Pen, sont battus à l'élection municipale. Le divers-gauche Daniel Duquenne l'emporte avec 52,38% des voix. "On respire mieux", dit le responsable local de la Ligue des droits de l'homme, Alain Pruvot. Pendant ce temps quelques excités frontistes veulent en découdre, amers, ils ne digèrent pas leur défaite et commencent les provocations. Le nouveau maire décide alors de saluer les habitants venus nombreux à la mairie et c’est sous un jet de bombe lacrymogène lancé par un abruti que chacun s’empresse de s’éloigner pour ne pas subir les irritations de l’engin. Elle est belle la démocratie avec ces énergumènes au cerveau ramollis et à la politique de caniveaux. |
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posted by Fawzi. Benabdallah
dimanche, juillet 05, 2009

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4 juil. 2009
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Rassemblement contre le démantèlement du statut des fonctionnaires.
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 Promouvoir l’intérêt général c’est s’opposer au démantèlement du statut des fonctionnaires Après des mois de tergiversations et de retard sur le calendrier prévu, le projet de loi dit « de mobilité et des parcours professionnels » va être examiné à l’Assemblée Nationale, probablement à partir du 2 juillet. Les organisations syndicales tiennent à rappeler que ce dispositif législatif est avant tout une attaque frontale contre le statut des fonctionnaires et les garanties qu’il représente pour tous les citoyens. Pour en demeurer à l’essentiel, ce projet de loi crée une nouvelle position visant à mettre en œuvre des licenciements massifs dans la Fonction publique, étend les possibilités de recourir à de la main d’œuvre précaire (alors qu’il y a déjà un million de non titulaires) et envisage de confier le recrutement et la gestion des contractuels aux sociétés d’intérim. Déjà adopté au Sénat, il y a plus d’un an, son vote par les députés constituerait un recul grave et majeur. C’est totalement inacceptable. Comme il est profondément inacceptable de vouloir faire passer ce mauvais coup durant l’été. C’est pourquoi, les organisations syndicales appellent les personnels à intervenir. Sans attendre, il faut interpeller les députés dans leurs circonscriptions, aller à la rencontre de tous les personnels et des usagers. Partout, dans l’ensemble des territoires, il faut s’investir en organisant, partout où c’est possible, des délégations, des dépôts de motions, des rassemblements….. Les services publics ne doivent pas êtres démantelés comme veut le faire le gouvernement. |
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posted by Fawzi. Benabdallah
samedi, juillet 04, 2009

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3 juil. 2009
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Hénin-Beaumont : JM Baylet croit au "réveil républicain"
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PARIS, 3 juillet 2009 (AFP) - Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche (PRG), a indiqué vendredi qu'il croyait "au réveil républicain des citoyens de Hénin-Beaumont" (Pas-de-Calais) qui doivent élire dimanche leur maire, une élection que le Front national espère remporter.
"Les radicaux de gauche croient au réveil republicain des citoyens de Hénin-Beaumont", écrit dans un communiqué le sénateur de Tarn-et-Garonne pour qui "le FN n'a pas changé, il avance masqué, il conserve une idéologie et un programme anti-républicain et s'avère particulièrement dangereux".
Le PRG apporte "son soutien à la liste conduite par Daniel Duquenne (divers gauche) au second tour de l’élection municipale d’Hénin-Beaumont".
"L’élection d’un maire FN dans cette ville signifierait pour ses habitants la confiscation de la démocratie et, comme à Orange ou Vitrolles, le naufrage des valeurs morales républicaines", conclut M. Baylet. |
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posted by Fawzi. Benabdallah
vendredi, juillet 03, 2009

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