Que M. Sarkozy soit un talentueux démagogue ne devrait surprendre personne. Il en fait tous les jours la démonstration. Il a prévenu son camp : « je vais m'adresser à l'autre, à l'électorat de gauche. Ne prenez donc pas à la lettre ce que je réserve à ces gogos ». Il défend en paroles la valeur du travail, mais la logique du capitalisme financier dont il est le candidat impose à nos entreprises rentabilisation à outrance, restructurations, délocalisations, licenciements, compression salariale, précarisation du travail. Il propose aux Français de gagner plus en travaillant plus, mais que vaut ce slogan quand manque l'offre de travail ?
Selon un rapport rendu publique discrètement plus de 65 milliards d’euros aurait été versé aux entreprises durant ce quinquena.
Les bénéficiaires sont les grandes multinationales qui ont les moyens humains et administratives pour réclamer ces aides. En revanche les P.M.E et T.P.E n’ont eux rien faute de simplification qui leur aurait permis de se moderniser, de gagner ainsi des parts de marché et donc d’augmenter leurs effectifs. A cela s’ajoute quelques 6000 projets de subventions et dans ce cas c’est impossible pour une petite structure d’y faire face. Je disais donc 65 milliards d’euros soit bien plus que le budget de l’éducation nationale, et on prétend que l’éducation est une priorité, laquelle ? Une simplification des démarches serait nécessaire, du type guichet unique afin que ces aides soient mieux reparties et encourageraient celle-ci à se développer et créer de l’emploi. A écouter le candidat ump on est loin de cet objectif, pour lui seul compte le profit et la rentabilité, il a été ministre des finances et de l’intérieur avec les échecs que l’on connait
Aller pour terminer, ce sketch des guignols sur les V.I.P prosarko , manque Clavier et on aurait fais une suite des pieds niklés. cliquez sur l'image
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